« Pourquoi traverser l’Atlantique quand on peut simplement sauter les douanes numériques ? » Telle est la question que semblent poser les utilisateurs européens d’OpenAI qui, une fois de plus, doivent regarder les nouveautés de loin. Aujourd’hui, la scène technologique est témoin du déploiement de Sora, l’outil de génération vidéo d’OpenAI, accessible uniquement aux pays non européens ! En exclusivité pour les abonnés de ChatGPT Pro et Plus, Sora, la nouvelle perle d’OpenAI, fait une entrée fracassante, sauf si vous vivez dans l’un des pays de l’Union Européenne. Eh bien, désolée, Europe, c’est une exclusivité non-exportable… pour le moment !
Le fameux Sora permet de créer des clips vidéo entre 5 et 20 secondes avec divers ratios et résolutions, un jouet qui ferait pâlir de jalousie les créateurs de TikTok. Naturellement, avec la techno vient le jargon : l’attrait supplémentaire ? Sora vient avec un plan « Turbo », mais aussi un système de crédits proportionnels à la taille des vidéos créées. Crédit, crédit, crédit… On se croirait presque sur Nextflix, vous ne trouvez pas ? N’oubliez pas votre carte de crédit donc !
Sur la scène internationale, on trouve des réactions variées : Américains et Australiens, entre autres, sont choyés par cette avancée technologique. De nombreux utilisateurs ont tweeté leur excitation et partagé leurs premiers contacts avec Sora, transformant les réseaux sociaux en un véritable festival de mini-vidéos. Un utilisateur enthousiaste a même expérimenté la création de faux documentaires sur l’ère des dinosaures !
Il semblerait que l’UE doive encore patienter pour mettre la main sur ces nouvelles vidéos sorcières de Sora…
Mais pourquoi cette absence ? OpenAI invoque les « examens externes supplémentaires » requis par l’UE. Traduction libre : les complexités de conformité aux lois européennes sur la vie privée prennent du temps. Cela rappelle une situation similaire cet été avec le lancement de l’Advanced Voice Mode, arrivé en Europe tel un invité d’honneur tardif à une fête déjà bien entamée.
L’UE ne fait pas mystère de son protocole réglementaire rigoureux. Des géants comme Meta et Microsoft ne manqueront pas de vous le rappeler : le casse-tête réglementaire en Europe ralentit le déploiement de leurs gadgets IA. Au point où Meta a appelé à une révision moderne des lois de confidentialité. Enfin, n’est-ce pas ironiquement drôle qu’en cherchant à protéger nos données, on mette un frein à la créativité audiovisuelle ?
Pour l’instant, notre petite Sora tournera à gauche à Singapour, à droite à New York, mais fera un grand détour avant de fouler le sol européen ! Allez, encore un peu de patience, et qui sait, l’UE pourrait bien déguster elle aussi le punch Sora… à sa manière sécurisée.
Au final, si Sora sonne comme « saura », l’Europe devrait certainement être renommée en « saura peut-être… un jour »!
Source : Techcrunch