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Credits image : Maxim Tolchinskiy / Unsplash

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Amazon joue de l’Intelligence, mais pas de flûte!

« On n’arrête pas le progrès, mais on peut toujours essayer de le comprendre. » Voilà une philosophie bien adaptée au monde trépidant de la technologie aujourd’hui. Il semble qu’Amazon ait décidé de jeter un pavé dans la mare avec son nouveau laboratoire R&D à San Francisco, baptisé Amazon AGI SF Lab. La mission ? Créer des agents qui feront encore plus que Siri et Alexa ensemble, c’est-à-dire opérer aussi bien dans le monde physique que digital, tout en jonglant avec les navigateurs web et les interpréteurs de code.

À la tête de ce lab ambitieux, on retrouve David Luan, cofondateur de la startup AI Adept. Comme un chef d’orchestre avec son bâton de dirigeant, Luan va s’entourer de cerveaux aguerris pour orchestrer ce programme, avec Pieter Abbeel jouant le rôle de chef du département robotique prêtant main-forte. On dirait bien qu’Amazon se prépare à donner une nouvelle percussion au rythme de l’intelligence artificielle.

Ce ne sont cependant pas que des tambours battants et des trompettes éclatantes ; il s’agit ici de véritables paris technologiques. Luan et Abbeel espèrent former des agents AI capables de prendre des actions concrètes dans le monde réel, d’apprendre grâce aux retours humains, de s’auto-corriger et même de deviner nos objectifs. Pour cela, les cerveaux d’Adept commencent à s’installer au sein d’Amazon, et la chasse aux talents dans des disciplines comme la finance quantitative et la physique s’annonce acharnée.

Avec cette stratégie, Amazon espère faire danser ses agents AI au rythme du futur digital.

Petit retour en arrière : il n’y a pas si longtemps, en juin, Adept s’est engagé à licencier sa technologie à Amazon. Et hop, une partie de l’équipage est montée à bord de ce navire de l’e-commerce. Cela rappelle étrangement ce qu’a manigancé Microsoft en mai avec Inflection. Vous voyez le tableau : des réglementations commencent à s’inquiéter que les géants du tech étouffent leurs concurrents en IA. C’est presque comme un grand concert où les plus petits musiciens peinent à se faire entendre, sous l’œil vigilant des régulateurs.

Adept, fondé il y a deux ans, voulait un modèle d’IA qui pourrait « jouer » n’importe quel instrument logiciel avec une simple phrase. Une sorte de pianiste virtuose de l’IA, si vous voulez. Avec des prévisions qui parlent d’un marché de l’IA agentique valant 31 milliards de dollars d’ici la fin de l’année, et 82% des entreprises prêtes à adopter ces agents, la musique semble bien alléchante.

Et ça ne s’arrête pas là ! D’autres joueurs s’avancent aussi avec leurs instruments AI : OpenAI, Anthropic, Google, et les start-ups comme Orby et Emergence. Tous cherchent à former leurs propres orchestres d’agents pour accomplir des tâches de manière autonome. Pour le moment, Amazon a montré quelques petites danses, avec des agents conversationnels pour Bedrock et Amazon Q Business. Et il se murmure même qu’Alexa pourrait bientôt apprendre à taper aussi bien qu’à parler !

En fin de compte, l’harmonie des agents AI n’est peut-être encore qu’une cacophonie en formation, mais il est clair qu’Amazon est prêt à diriger le prochain grand concert technologique. Et dans ce pot pourri digital, espérons qu’aucun ne perde le fil, car, comme on dit chez nous : « Un agent mal accordé peut vite devenir gênant, même pour un sourd de l’informatique ! »

Source : Techcrunch

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