« Les vidéos, c’est comme les blagues : si tu dois les expliquer, c’est qu’elles ne sont pas bonnes ». Voilà une maxime qui résonne particulièrement en plein dévoilement de Sora, le nouveau générateur de vidéos signé OpenAI. Pour ceux qui, comme moi, ont déjà eu des problèmes avec des serveurs en panne ou des comptes bloqués, c’est un peu comme réussir à voir la dernière saison d’une série quand tout le monde en parle déjà depuis des mois.
Pour les chanceux détenteurs d’un abonnement ChatGPT, Sora ouvre le champ des possibles. Imaginez un monde où vos simples textes prennent vie, où des images se réveillent soudainement, prêtes à sauter de l’écran, et où remix et fusion deviennent votre pain quotidien audiovisuel. Oui, vous l’avez bien entendu, OpenAI est sur le point de transformer votre PC en studio de cinéma… ou de vous permettre de générer la prochaine sensation virale de TikTok.
Lundi après-midi, lors d’une diffusion en direct pleine d’excitation, OpenAI a révélé les détails croustillants sur Sora. Parmi les informations fracassantes : la version qui débarque est baptisée Sora Turbo. Elle est capable de générer des clips de 5 à 20 secondes, dans une diversité d’aspects ratio et résolutions qui ferait rougir la plus variée des playlists de YouTube.
N’attendez pas que vos idées prennent la poussière : laissez Sora les propulser dans le 21ème siècle.
Comme pour toute bonne techno nouvellement arrivée dans nos vies, le mieux reste encore de l’essayer pour ne pas être en reste quand les discussions sur l’algorithme de Sora s’invitent au café du coin. Mais rassurez-vous si vous êtes encore coincé dans la file d’attente numérique, les tests déjà réalisés montrent un potentiel quasi hollywoodien dans les maisons les plus ordinaires… ou peut-être simplement un génie en devenir parmi nous ?
Ce n’est pourtant qu’une étape de plus dans l’évolution de OpenAI, toujours à la frontière de ce qui est possible. Alors que la version Turbo donne déjà un aperçu de l’avenir, on se prend à rêver à ce que pourrait devenir Sora quand elle passera à la vitesse supérieure. Après tout, qui sait, peut-être arriverons-nous à un moment où la machine comprendra enfin que 5 secondes, c’est suffisant pour une blague, mais pas toujours pour un film !
Source : Techcrunch