« Trouver de nouveaux remèdes à des maladies anciennes, c’est comme chercher une aiguille dans une botte de foin, sauf que maintenant, le foin est un algorithme et l’aiguille est une molécule. »
Bienvenue dans le monde intrigant de la startup française Aqemia! Cette jeune pousse basée à Paris entre dans la grande compétition des « chasseurs de molécules » avec une approche aussi audacieuse qu’une déclaration d’amour en réunion de chimistes : allier la physique quantique inspirée et l’apprentissage machine. Avec un levée de fonds impressionnante de 38 millions de dollars dirigée par le géant du capital-risque de San Francisco, Cathay Innovation, ils sont prêts à bouleverser le secteur.
Dans le miroir des startups de biotechnologie, Aqemia n’est pas seule. Avec ses comparses comme Healx et Formation Bio, Xaira sort de l’ombre avec un milliard de dollars au compteur. Il faut dire que l’idée de remplacer des années de laboratoires par quelques lignes de code a de quoi captiver même les scientifiques les plus sceptiques.
Là où certains voient une écuelle vide, Aqemia voit un terrain d’expérimentation inépuisable.
Le coup de génie de DeepMind et ses créateurs qui ont décroché une moitié du prix Nobel pour leur travail sur Alphafold inspire le monde entier à penser différemment. Aqemia veut suivre cette voie en utilisant des algorithmes de mécanique statistique pour trouver de nouvelles molécules capables de lutter contre les maladies critiques comme le cancer. L’objectif est d’éviter l’utilisation coûteuse de données expérimentales en générant des données synthétiques à partir des prédictions algorithmique.
Avec cet esprit pionnier, Aqemia lève l’ancre vers Londres, car après tout, « London calling ». La ville offre une manne de talents inexplorée, et c’est là que la startup ouvrira son nouveau bureau dès 2025. Un appui vitale pour un projet aussi ambitieux, validé par les partenaires financiers de renom qui ont rejoint Cathay Innovation.
Comme le souligne Maximilien Levesque, cofondateur, cette nouvelle levée de fonds « marque un véritable tournant pour Aqemia », notamment grâce aux expériences internationales apportées par Cathay Innovation. Aqemia semble bien se positionner pour mettre les voiles vers des marchés inédits, avec dans sa malle aux trésors des partenaires tels que Wendel et Bpifrance.
Alors que le secteur des biotechnologies stagne face à des données expérimentales lentes et onéreuses, Aqemia écrit une nouvelle partition scientifique. Avec des notes de mécanique et un tempo d’intelligence artificielle, cette symphonie aura-t-elle le pouvoir de soigner des maladies qui résistent depuis trop longtemps? Eh bien, ils avancent à vitesse quantique pour le découvrir !
En attendant que ces nouvelles substances magiques prennent vie, rappelons-nous que, parfois, trouver un remède miracle est aussi simple que de cliquer sur « Compiler ». Peut-être qu’un jour, à court de caféine, nos cerveaux de journalistes se contenteront de télécharger un espresso direct dans leurs synapses. Et là, on pourra vraiment dire qu’on vit l’avenir.
Source : Techcrunch