« L’histoire, c’est comme un NFT, elle change de main mais reste immuable. »
La start-up Artifact Labs, fondée par South China Morning Post et récemment achetée par Alibaba, a lancé une série de NFT commémorant la rétrocession de Hong Kong du Royaume-Uni à la Chine, générant ainsi 260 000 $ de ventes. Cette première série d’Artifact comprend des versions NFT des unes de SCMP datant de 1997, l’année de la rétrocession de Hong Kong.
Récemment, Artifact a annoncé avoir levé 3,25 millions de dollars lors de sa première levée de fonds extérieure, dirigée par Blue Pool Capital, un gestionnaire de fonds spéculatifs basé à Hong Kong, et avec la participation d’Animoca Ventures, une importante entreprise d’investissement web3. Dans le même temps, SCMP reste un actionnaire important de la startup, selon son PDG, Philip Pon.
L’avenir appartient aux NFTs, et Artifact Labs compte bien en être acteur majeur.
Artifact travaille avec plusieurs partenaires tiers pour faciliter les transactions de NFT et améliorer sa technologie interne. Par ailleurs, la start-up a récemment acquis le code source de Refinable, un fournisseur d’infrastructure NFT, lui permettant ainsi de développer un marché décentralisé de NFT.
En termes de stratégie, le PDG d’Artifact explique que l’entreprise cible davantage les institutions traditionnelles plutôt que de concurrencer directement des plateformes comme OpenSea. Ainsi, la start-up prévoit de travailler avec d’autres types d’institutions culturelles et envisage d’étendre sa présence géographique aux principaux centres culturels du monde, tels que New York, Londres et Paris.
Grâce à sa position géographique stratégique, Artifact a la possibilité de toucher un large éventail de collectionneurs. Hong Kong est en effet devenue, en 2020, la deuxième plus grande place de marché de ventes aux enchères, dépassant Londres. Le marché florissant des NFT à Hong Kong et le potentiel de collaboration avec d’autres institutions culturelles permettent à Artifact de se lancer avec confiance dans cette nouvelle aventure.
En somme, les NFT et les projets innovants d’Artifact Lab sont au cœur du développement de cette nouvelle ère numérique où les biens culturels peuvent être immortalisés sur la blockchain. Comme dirait ce cher Louis XV, « NFTs, le choc des blocs, et la blockchain en fleur ».
Source : Techcrunch