Quand les algorithmes sont dans la tourmente, et pas seulement à cause des bugs! Dans le royaume uni de la Toile, la fameuse Ofcom brandit son bouclier pour protéger les internautes. Saluons l’arrivée des premières lignes directrices officielles de l’Online Safety Act publiées ce lundi par le régulateur.
Mais attention, pas de panique. Si les firmes high-tech se sentent sous pression, c’est parce qu’Ofcom ressente le besoin de serrer la vis, surtout après que les réseaux sociaux ont été pointés du doigt pour avoir enflammé les esprits cet été lors des manifestations. Mais rassurons-nous, Ofcom suit le cahier des charges établi par nos chers législateurs, se basant sur des consultations que le Parlement a déjà approuvées.
Et voilà, proclamation solennelle d’Ofcom : la fameuse décision sur le Code des préjudices illégaux marque un tournant majeur. Désormais, les prestataires en ligne ont l’obligation légale de protéger leurs utilisateurs contre les méfaits illégaux. Alors, messieurs-dames des plateformes, sortez vos stylos rouges, car à partir de mars 2025, il faudra vraiment prendre des mesures de sécurité ou trouver des moyens efficaces pour protéger vos utilisateurs contre le contenu et l’activité illégaux.
Une protection contre les méfaits égaux pour tous, tels sont les mots d’ordre d’Ofcom!
Au total, plus de 100 000 entreprises technologiques pourraient être concernées par les devoirs de cette loi de protection des utilisateurs. Les services allant des géants du numérique aux petits prestataires devront passer au crible les risques légaux, avec possible amendes salées en cas de non-conformité pouvant atteindre 10 % du chiffre d’affaires annuel mondial, ou 18 millions de livres, selon ce qui est le plus élevé. À prendre au sérieux donc, sauf si vous êtes fan des lettres recommandées!
Les obligations s’étendent des réseaux sociaux, aux plateformes de rencontres, en passant par les jeux vidéos, les moteurs de recherche, jusqu’à des aspects moins glamour tels que… la pornographie. Eh oui, c’est pour tout le monde! Des mesures de modération des contenus, ô combien déjà connues des plateformes mainstream, doivent être mises en place efficacement.
Pour les plus petits poissons de la tech non plus, pas d’exception. Cependant, pas de panique. La grand-mère aurait dit que « petit paie petit prix ». Mais là, le tarif est pareil pour tous: tout le monde doit vérifier les risques et offrir des mécaniques pour supprimer promptement le contenu illégal, garantir des termes de service clairs, et surtout fermer les comptes suspects. Incroyable mais vrai, certains pourraient se voir obligés de revoir leur business model, surtout les plateformes qui misent sur l’engagement.
Enfin, un brin de frisson pour nos chers patrons de la Tech: une possibilité de responsabilité criminelle pourrait peser sur certains cadres supérieurs! Vous vous souvenez de Melanie Dawes d’Ofcom? Elle balançait à la radio que 2025 sera une année de changement, que les entreprises devront contrôler leurs algorithmes pour éviter d’inonder nos fils d’actualités de contenus indésirables, du type terrorisme et discours de haine.
Récapitulons: 2025 est l’année où les comptes anonymes des enfants, les images intimes, et autres contenus inappropriés doivent disparaître de nos écrans. Ofcom tient à cœur les « protections plus larges pour les enfants » prévues pour l’année prochaine. Alors, parents, tenez-vous au courant! Cette nouvelle ère fait aussi jaillir des projets de vérification d’âge, histoire de savoir qui traîne où sur le net. Retenons toutefois que le petit survol des règles pourrait encore évoluer, histoire de suivre le rythme effréné des avancées technologiques. Vous l’aurez compris, surveiller ses enfants en ligne, c’est un travail à plein temps!
En somme, une affaire à suivre de près où l’on ne peut que souhaiter que les tech-managers gardent les pieds sur terre pour passer entre les mailles du filet. Et rappelez-vous, dans la jungle du Web: même les plus petits poissons doivent savoir nager! 🐟
Source : Techcrunch