« Travailler dans la tech, c’est comme cuisiner : il suffit de trouver le bon équilibre entre les ingrédients, sauf qu’ici, on bosse avec des lignes de code ! » Voilà comment Prequel a décidé de redéfinir la recette du succès dans l’univers du logiciel. Vous savez, dans le secteur de la cybersécurité, il est courant que les chercheurs partagent régulièrement leurs trouvailles avec la communauté pour éviter le pire. Eh bien, Prequel veut instaurer la même solidarité pour le développement logiciel.
Prequel n’est pas une plateforme de premier venu. Cette startup audacieuse construit une base de données des motifs de défaillance logicielle ou de mauvaises configurations sur les charges de travail Linux. En d’autres termes, une immense bibliothèque d’erreurs où les ingénieurs et développeurs peuvent échanger des informations pour garantir une fiabilité optimale. Plutôt malin, non ?
L’idée brillante surgit des cerveaux de Tony Meehan et Lyndon Brown, avec un CV long comme le bras en sécurité puisque tous deux ont bossé pour la NSA et sur la plateforme de cyber-opérations Endgame. Ces deux amis ont souvent dû consulter des fichiers pleins de bugs et se tourner vers d’anciens collègues pour comprendre des services mystérieux. D’ailleurs, qui n’a jamais frappé à la mauvaise porte en pleine nuit pour chercher de l’aide ? Eh oui, l’angoisse fait parfois partie du quotidien d’un développeur !
Prequel promet de transformer le chaos des bugs en une légère bisbille.
Constatant que la tech n’avait pas encore son propre manuel anti-bugs collectif, nos deux acolytes ont saisi leur chance. Meehan explique avec enthousiasme : « Si quelqu’un a déjà croisé ce souci, alors pacsons l’expérience à nous tous ! ». Prequel a ainsi germé en 2023, bataillant dans l’ombre jusqu’à ce jour. Désormais, le projet s’envole grâce à un solide soutien financier de 3,3 millions de dollars pour développer son produit et sa bibliothèque de détection.
Leur singularité ? Contrairement aux géants comme Datadog et Splunk, Prequel évite que vous n’ayez à remuer ciel et terre une fois la catastrophe tombée. Mieux vaut prévenir que guérir, en somme. Oui, et sans frais de transfert de données, car après tout, ces données vous appartiennent. Un abonnement suffit pour ce service préventeur qui entend démocratiser l’information sur les échecs logiciels.
Pour Brown, les plateformes d’observabilité ne peuvent jouer leur rôle que si de brillants ingénieurs se trouvent derrière elles. Ce que Prequel vise, c’est d’aider à gérer un océan de problèmes potentiels et non de signaler les naufrages une fois qu’ils ont eu lieu. C’est le meilleur moyen de garder le cap avant de toucher le fond.
L’équipe de Prequel ne craint pas la concurrence, au contraire, elle la voit comme une aubaine, un bon alignement des étoiles. « L’échec est constant dans les applications modernes », comme le souligne avec humour Brown. Rendre leurs utilisateurs capables de prioriser des décisions est indéniablement la clé pour leur permettre de transformer le monde tech en un terrain de jeu plus sûr et sans souci. Finalement, Prequel veut passer des bugs aux hugs (et non « hugs » n’est pas un bug, c’est un câlin !) !
Source : Techcrunch