Quels sont les méandres de la bataille juridique entre Google et le DOJ ? Alors qu’un tribunal aux États-Unis a récemment statué que Google détenait un monopole de recherche, la question du comment et pourquoi se pose avec urgence. Cette décision pourrait-elle bouleverser l’emprise de Google sur le monde du numérique ?
Le ministère de la Justice (DOJ), cherchant à définir des pénalités appropriées pour cette domination, envisage même de forcer Google à se séparer de Chrome. Mais qui pourrait bien témoigner pour éclairer cette enquête ? Dmitry Shevelenko, responsable chez Perplexity, une entreprise d’IA évaluée à 9 milliards de dollars, est sollicité. Quel rôle pourra-t-il jouer dans cette lutte complexe ?
Perplexity, une entreprise en pleine expansion avec ses outils d’IA génératifs, représente-t-elle vraiment une menace pour Google ? L’entreprise propose des alternatives novatrices comme le fait le ChatGPT d’OpenAI. Google contre-attaque avec ses propres solutions, comme ses outils AI Overviews, cherchant à conserver sa domination sur le marché des moteurs de recherche.
La question essentielle est : le monopole de Google ferme-t-il définitivement la porte aux nouveaux venus ?
Le DOJ s’intéresse donc de près à cette question, voulant qu’Herelenko éclaire sur la relation entre l’IA générative et les « points d’accès de recherche ». Quelle influence ont-ils sur la distribution et les barrières à l’entrée du marché ?
En parallèle, Google ne reste pas les bras croisés. En octobre, le géant a assigné à comparaître Perplexity pour obtenir des documents prouvant l’existence d’une concurrence viable dans le domaine de la recherche en ligne. Microsoft et OpenAI ont également été sollicités. Mais la coopération de Perplexity tarde à arriver, et Google s’impatiente. Pourquoi ce délai ?
En réponse, Perplexity affirme avoir déjà accepté de répondre à la majorité des demandes de Google, mais prétexte la lourdeur de la tâche que représente la collecte de ces nombreux documents. Toutefois, l’entreprise continue d’évaluer la charge de travail nécessaire à la fourniture de ces informations.
À son tour, Perplexity tente d’engager le dialogue avec Google concernant les accords de licence qu’elle doit lui fournir, notamment ceux liés à la formation de l’IA. Est-ce simplement un jeu de pouvoir ou se dirige-t-on vers une véritable refonte du paysage de la recherche en ligne ?
Dans cette guerre des titans, Perplexity se retrouve donc au cœur d’un véritable bras de fer. Qui de Google ou du DOJ l’emportera dans cette bataille juridique aux répercussions majeures ?
Source : Techcrunch