Dans un univers technologique où les géants semblent prêts à tout pour truster le devant de la scène, Salesforce et Slip Robotics nous offrent aujourd’hui un bal inégalé de stratégies audacieuses. Salesforce ouvre le bal avec une sacrée armée de 2000 nouveaux vendeurs pour vanter ses super agents intelligents. Un all-in qui traduit parfaitement leur ambition à brasser des milliards et dominer les marchés en exploitant l’intelligence artificielle. Voilà un peu la sauce secrète dans laquelle baigne également Slip Robotics avec leurs robots capables de bouleverser la logistique en quelques minutes. Une danse-sync parfaite où chaque pas est calculé pour accroître l’efficacité et les marges bénéficiaires, tout en redéfinissant les modèles économiques existants.
Ces visions audacieuses contrastent avec la rigidité réglementaire imposée par la FTC aux États-Unis, décidée à faire marcher au pas les entreprises aux prises de tarifs cachés. La régulation des « Junk Fees », telle une chorégraphie bine réglée, vise à mettre au placard les frais surprises, laissant Salesforce et consorts libres de surfer sur d’autres vagues de profits sans gêner le consommateur. Avec les nouvelles règles bien en place, même les géants du cloud devront trouver des moyens propres et transparents de vendre leurs innovations, tout en jonglant avec l’éthique et le racolage fiscal, un jeu qui n’attend que ses joueurs.
Et que fait OpenAI dans tout ça ? Ce vaillant concurrent sort l’artillerie lourde par sa dernière avancée miraculeuse, l’AI o1. Mais qui peut s’approprier cet outil miraculeux qui s’accompagne certes de promesses, mais également de coûteux billets d’entrée ? D’emblée, nous ne pouvons qu’observer cette machine à réflexions automatiques en nous demandant si le coup de payer autant pour tant de sophistication vaut le battage médiatique. Résistez aux sirènes, la techno se meurt si elle oublie le monde au profit des finances. Quant aux coryphées de l’infrastructure, qu’ils songent à Stripe qui réinvente les paiements transfrontaliers avec ses cryptos, en un tour de magie numérique qui titille les nostalgies de ficelles financières.
Là où la rationalité se heurte à l’innovation effrénée, l’automatisation ne cesse de poser des questions.
Dans ce chassé-croisé, entre Salesforce, OpenAI, et Stripe, personne ne se contente plus d’un bête pas chassé ; les stratégies se complexifient jusqu’au bout du monde. La question de fond demeure : tout en conquérant les marchés, quel est le tribut technologique et éthique de ces multiples avancées ? Devons-nous reformuler notre rapport à l’automatisation, ou multiplier les « liens » humains, ces fils invisibles qui tissent nos interactions sociales et économiques ? Ces threads de technologie, aussi complexes et puissants qu’ils soient, attendent d’être non seulement exploités, mais recomposés pour une danse technologique nouvelle, innovante et durable.
Soyons donc attentifs aux constellations technologiques formées par ces liens complexes, bien plus solides qu’un simple enchevêtrement de câbles, espérant qu’elles ne nous entraînent pas vers de futures dystopies. Ces écosystèmes de croissance faramineuse, à l’image d’OpenAI ou de Slip Robotics, influencent aujourd’hui les paradigmes sociaux autant que les économies d’échelle, et nous rappellent que le progrès ne doit jamais devenir hors de portée.