« On ne quitte pas une compagnie, on s’envole vers de nouvelles aventures ! » Semble-t-il que Matt Miller, partenaire de Sequoia Capital, ait pris cet adage très au sérieux. Ce dernier a récemment annoncé quitter le prestigieux groupe de capital-risque après une brillante carrière de 12 ans. Attention, il ne s’agit pas d’une rupture totale : Matt Miller continue de chérir son poste de partenaire venture chez Sequoia en gardant, en bonus, quelques sièges dans les bureaux des conseils d’administration.
La nouvelle a été accueillie avec éclat par la communauté tech de Londres. Des figures bien connues, comme Saul Klein, Tom Hulme, Mattias Ljungman ou encore la collègue de Miller, Luciana Lixandru, n’ont pas manqué d’envoyer leurs félicitations. Ce n’est pas un secret : Miller avait emménagé en 2021 dans la capitale britannique dans le but de piloter l’expansion de Sequoia sur le vieux continent.
Au-delà des apparences, les fondations de la nouvelle aventure européenne de Matt Miller s’annoncent prometteuses.
Mais derrière les sourires et les joyeuses annonces, tout n’est pas si rose (ou vert dollar, devais-je dire). Des rumeurs partent en trombe sur un conflit qui aurait éclaté plus tôt cette année entre Miller et un certain Michael Moritz, l’un de ses anciens confrères. Apparemment, Miller aurait tenté, en vain, de retirer Moritz du conseil de Klarna, une entreprise de fintech suédoise dont il avait tout juste rejoint le rang.
Pour couronner le tout, Sequoia n’a pas vraiment soutenu cette manœuvre de chess en entreprise et a même fini par s’excuser. Décidément, dans le grand cirque de la finance, les jongleries n’ont pas toujours les effets escomptés. Sequoia a alors misé sur Andrew Reed pour endosser le rôle laissé par Mr. Miller – un sacré retournement de situation digne d’un soap-opéra tech !
Alors, quelle sera la prochaine aventure de Matt Miller ? Un retour à la scène européenne pour épauler les start-ups prometteuses, certes, mais aussi sans doute l’occasion de découvrir de nouveaux sommets entrepreneuriaux. Quant à nous, nous restons dans les starting-blocks, car chaque investisseur est un peu comme un performeur : ses prochains tours sont toujours imprévisibles.
Mais attention à ne pas mettre tous ses « bells » dans le même « whistle », car dans l’univers impitoyable du high-tech, l’essentiel est de ne pas se faire hack-er le moral !
Source : Techcrunch