“Naviguer, c’est se perdre avec style.” Voilà une manière optimiste d’aborder les désagréments qu’apportent parfois nos chers GPS. En parlant de désagréments, saviez-vous que Google Maps a bien du mal à tracer une route sûre pour les habitants de la Cisjordanie? Depuis le début du conflit, les utilisateurs s’arrachent les cheveux à cause de cette application. Imaginez tourner en rond sur des routes interdites ou foncer droit dans un mur… Il y a de quoi perdre le nord!
Dans le chaos d’un conflit, il est déjà complexe de maintenir à jour le ballet des checkpoints et barrages routiers. Un porte-parole de Google a signalé à Wired qu’une distinction entre les routes israéliennes et palestiniennes demanderait de connaître le statut de citoyenneté des résidents, une tâche bien épineuse. Mais n’ayons crainte, chers conducteurs, Google assure qu’il améliore constamment ses services en Cisjordanie.
Ce n’est cependant qu’une partie émergée de l’iceberg à deux voies. Nombreux sont les employés de Google qui appellent à une révision urgente des services de cartographie destinés aux Palestiniens. À tel point que certains habitants de la région ont décidé de mettre Google Maps au placard. Après tout, mieux vaut marcher sur ses pieds que de finir sous une roue.
Google Maps: où quand l’aventure est au rendez-vous, mais pas la destination.
Avec autant de feedback de la part des utilisateurs et des employés, l’espoir est que cette technopolonaise des routes s’affine avec le temps. Mais, en attendant, peut-être vaut-il mieux s’en référer à la boussole intérieure… ou à quelques cartes papier, qui ne tombent jamais en panne ni ne nécessitent une mise à jour!
Prenons cela avec légèreté; si vous vous cassez la tête pour retrouver votre chemin en Cisjordanie, rappelez-vous, c’est peut-être Google Maps qui joue à cache-cache, mais c’est certainement votre patience qui vous réclame un GPS… et des vacances!
Source : Techcrunch