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Credits image : Thomas Kelley / Unsplash

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Rebranché comme par magie : Onyx Motorbikes ressuscité!

« Pourquoi les motards n’aiment-ils pas l’ordinateur ? Parce que la souris pourrait bouffer le câble ! » Voilà une blague absurde pour introduire un retour inattendu : la renaissance d’Onyx Motorbikes. Oui, la marque de motos électriques, qui semblait avoir pris la sortie après le décès soudain de son propriétaire en 2023, refait surface !

Tim Seward, le fondateur original, a annoncé avec enthousiasme sur LinkedIn que « Onyx est littéralement revenu vers le futur ». Et pour cause, la marque a reçu le soutien d’investisseurs intrigants pour reprendre la route. Onyx commence doucement, ne proposant que 100 motos électriques RCR. Surprise : personne ne sait si ces bécanes sont fraîchement fabriquées ou en attente depuis la désastreuse succession de l’an dernier.

Revenant sur la scène après une pause inopinée, Seward, connu pour ses collaborations avec Bird et Ubco dans le design de vélos électriques, est l’homme derrière le premier e-bike Onyx, le RCR. Depuis 2016 et son lancement en 2018 sur Indiegogo, ce modèle a su séduire par son esprit vintage des années 80, son corps en bois et ses performances époustouflantes.

« Les choses ne sont pas toujours comme elles paraissent, surtout lorsqu’elles suscitent beaucoup « d’in-vestisseurs ».

Mais le passé d’Onyx n’est pas si reluisant. En 2019, Seward a vendu ses parts à James Khatiblou. Un ami, certes, mais aussi un entrepreneur novice qui a vite été dépassé par une toile de décisions financières et juridiques. Il est mort sans testament, freinant net toutes les opérations de l’entreprise, y compris les livraisons aux clients et les paiements aux créanciers.

Parmi les créanciers en attente, la firme Oxygen Funding, qui affirme avoir 2,2 millions de dollars dans le rouge, essaie désespérément de récupérer ce qui lui est dû. Adam Lomax, PDG d’Oxygen, a confié ignorer tout de la résurrection d’Onyx sous l’égide de Seward. Pour le moment, la demande pour gérer le patrimoine de Khatiblou reste en suspens au tribunal.

D’autres, comme Kenneth Ames et Troy Smith, possèdent également des intérêts dans Onyx LLC mais personne ne sait s’ils participeront à cette relance. TechCrunch a contacté Ames et Smith, espérant plus de détails, mais les nouvelles se font toujours attendre.

Alors que le mystère s’épaissit autour du financement et des parties impliquées, Onyx Motorbikes regagne la route avec le même charme que Marty McFly dans sa DeLorean, et prouve que dans le monde des affaires comme dans celui des films, les retours peuvent être surprenants. Et, en toute sincérité, espérons qu’ils parviendront cette fois à éviter les pots cassés.

En tout cas, Onyx semble prêt à échapper au fantôme des dettes passées avec un seul mot d’ordre : « Rechargez-vous et reprenez la route ! » Allez, en attendant le prochain chapitre palpitant, quelques-unes de ces motos pourraient sans doute être équipées d’un « ouf électrique »…

Source : Techcrunch

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