« It goes down in the DM, » chantait Yo Gotti en 2016, et l’American Psychological Association (APA) semble d’accord qu’il y a beaucoup de problèmes dans la sphère des médias sociaux, surtout pour les adolescents. Les réseaux sociaux adultes ont de plus en plus d’impact sur la jeunesse et s’insinuent partout, dans nos moments de détente, dans nos interactions sociales, voire même dans nos problèmes de santé mentale. C’est pourquoi l’APA a pris l’initiative d’émettre une série de directives pour protéger les enfants des méfaits potentiels de la jungle des médias sociaux.
L’APA ne dénonce pas les médias sociaux en soi, défendant plutôt l’idée qu’ils ne sont ni intrinsèquement bons, ni mauvais pour les jeunes. Dans un monde cybernétique où les dangers guettent à chaque clic, cette organisation préconise donc une approche réfléchie et bien pensée des réseaux sociaux pour la génération du « selfie ».
Réseaux sociaux pour les jeunes : ni démons, ni anges, juste une utilisation réfléchie requise.
Les recommandations de l’APA se concentrent principalement sur le rôle crucial des parents, mais n’hésitent pas à critiquer les algorithmes qui poussent les jeunes utilisateurs vers des contenus potentiellement nocifs. Les drapeaux rouges incluent un temps excessif passé sur les réseaux sociaux, des mensonges pour en conserver l’accès, ou encore l’interruption du sommeil et de l’activité physique. Gare à la « cyber addiction » !
Certaines recommandations restent difficiles à appliquer dans notre paysage numérique actuel, même pour les adultes. Un aspect de la directive de l’APA concerne la comparaison des jeunes utilisateurs aux autres sur les applications de médias sociaux. Les comparaisons liées à l’apparence physique ainsi que l’attention excessive portée aux photos peuvent entraîner une image corporelle médiocre, des troubles alimentaires ou encore des symptômes dépressifs, en particulier chez les filles.
Il est important de rappeler que les expériences hors ligne influencent également les résultats obtenus sur les réseaux sociaux, et celles-ci varient considérablement selon les enfants. L’APA souligne également que les enfants peuvent être plus sensibles aux fonctionnalités conçues pour les adultes, telles que les recommandations algorithmiques ou les publicités, qui ont été de plus en plus critiquées par les régulateurs.
En fin de compte, les conseils prodigués par l’APA sont tout aussi précieux pour les adultes que pour les adolescents : améliorer la littératie numérique, reconnaître et résoudre les conflits, et surtout, développer des relations saines avec les médias sociaux tout en modélisant un comportement responsable en tant qu’adultes. Qui sait, peut-être qu’en partageant nos connaissances, nous rapprocherons le côté obscur et le côté clair de cette galaxie numérique complexe. »Alors parents, eh bien, êtes-vous prêt à liker cette drôle d’initiative ? N’oubliez pas de cliquer sur les conseils de l’APA pour plus d’infos, et rappelez-vous, les enfants sont l’avenir…filtré. »
Source : Techcrunch