Comment Sony parvient-elle à immerger ses fans au cœur de l’univers de The Last of Us avec son expérience inédite présentée lors du CES 2025 ? L’initiative de Sony pour transformer ses franchises emblématiques en expériences interactives suscite curiosité et débat. Lors de la conférence de presse de Sony, l’annonce de la sortie de la saison deux de la série HBO en avril 2025 accompagnée de la présentation d’une « expérience immersive » a marqué les esprits. Que représente cette incursion dans les tunnels infestés de Seattle pour les fans de la franchise ?
Interdit de capturer l’expérience en vidéo ou en photo, le public devra se fier aux impressions des quelques privilégiés qui l’ont testée. Muni d’un simple fusil ou d’une lampe torche pour interagir avec les décors digitaux, comment se déroule cette expérience unique ? Les participants sont projetés dans l’univers hostile de Seattle, où leur mission est de retrouver d’autres mercenaires disparus dans les sous-sols de la ville. L’immersion est-elle totale grâce aux technologies sensorielles employées, ou y a-t-il encore des limites à l’illusion ?
« Une expérience sensorielle qui oscille entre l’innovation technologique et l’artifice perceptuel. »
Au cœur de l’aventure, la tension est palpable lorsque le groupe est surpris par les cris d’un « clicker », une créature emblématique du jeu. Les sensations, amplifiées par des sols équipés de retours haptiques et des effets visuels saisissants, plongent le joueur dans une situation de survie en temps réel. Mais cette technologie sensorielle suffit-elle à convaincre les sceptiques de l’innovation immersive mise en avant par Sony lors de l’événement ?
Bien que l’expérience donne la part belle à l’évocation de moments intenses et immersifs, il reste une frontière entre l’environnement réel et l’univers virtuel peuplé de zombies animés. Sony a su reproduire l’essence de l’angoisse de The Last of Us, mais l’illusion est-elle assez forte pour tromper les sens des participants ? Malgré la promesse de se rapprocher davantage de l’action du jeu, peut-on réellement parler de peur palpable lorsque les menaces demeurent confinées aux écrans environnants ?
Cette expérience est encore en phase de concept et il sera intéressant de voir comment Sony prévoit de la développer à l’avenir. Va-t-elle s’inscrire dans un alignement vers des pratiques similaires à celles de Halloween Horror Nights, ou n’est-ce qu’un projet indépendant sans lendemain ? En définitive, cette initiative interroge sur les nouvelles frontières du divertissement vidéoludique réel-virtuel.
L’avenir de cette expérience immersive chez Sony éveillera-t-il davantage l’intérêt du public et des professionnels du secteur ? Ou bien est-elle vouée à rester un simple test des innovations technologiques de la marque ?
Source : Engadget