« L’intelligence n’a pas de limite, contrairement à ceux qui l’utilisent. » C’est pourquoi, dans le monde numérique, les nouvelles technologies évoluent à un rythme effréné, comme les semaines dont on n’arrive plus à suivre le compte. Après tout, dans le domaine de l’IA, on s’attend à tout sauf à l’ennui !

Noël n’a pas été une trêve pour OpenAI et DeepSeek. Tandis qu’OpenAI dévoilait son calendrier de l’Avent technologique avec ses « 12 jours de ship-mas », DeepSeek répondait à l’appel de Noël en lançant un modèle aussi ambitieux qu’un cadeau sous le sapin. Tout est allé si vite qu’on aurait pu penser que le Père Noël avait recruté des algorithmes pour l’aider dans sa tournée.

Mais la grande nouvelle vient d’OpenAI, avec Sam Altman, le PDG visionnaire qui pense avoir en main la formule magique de l’IA générale. Selon lui, cette intelligence pourrait surpasser les humains dans la majorité des tâches économiques et propulser l’innovation à des vitesses vertigineuses. Oui, vous avez bien lu, même notre confiance dans le pilote automatique dans les intrigues cinématographiques devient crédible.

Quelle sera donc la prochaine étape ? Nous travaillerons pour l’intelligence, ou l’intelligence travaillera pour nous ?

Tout le monde n’est pas aussi optimiste, cependant. Une étude menée par des chercheurs de Singapour, Rochester et Tsinghua met en garde contre les implications économiques de l’IA dans les métiers des freelances. Avant un « point d’inflexion », l’IA boostait les revenus, mais lorsque ce point est franchi, c’est le remplacement pur et simple. Impressionnant, et en même temps, un peu inquiétant pour nos amis les traducteurs qui ont vu leur travail mordu par l’ombre numérique.

Pour Altman, la conviction est ferme : l’AGI apportera prospérité et bonheur pour tous. Mais que se passera-t-il si le réveil est brutal et que seuls quelques privilégiés regardent avec amusement leurs nouveaux robots faire leur lessive ? À voir les résultats de l’étude, certains acteurs du marché pourront se demander si, finalement, on se dirige vers un monde de Stark Industries plutôt que vers une démocratie technologique distribuée.

Il ne s’agit pas seulement de se reposer sur nos lauriers virtuels. Microsoft entend dépenser des milliards pour renforcer ses infrastructures IA. Pendant ce temps, OpenAI navigue sur des problèmes financiers avec son ChatGPT Pro, et certaines grosses sorties d’IA semblent avoir manqué le coche, comme après un mauvais carnet de commandes de capsules temporelles post-covid.

L’histoire se répète : comme au Monopoly, il s’agit de savoir qui gardera l’hôtel sur Park Avenue et qui finira par payer des loyers monumentaux pour passer la nuit dans le monde merveilleux de l’IA. Mais ne vous inquiétez pas, il paraîtrait que Claude, le chatbot romantique, s’assure de ne pas offrir de paroles de chansons dans ses discours amoureux pour éviter un procès. Après les accords de guitare, voici les accords de droits d’auteur !