« Alors que fait un réseau social quand il veut modérer le contenu ? Eh bien, il poste une photo de chat mignon et prie que tout se résolve seul ! » Meta, la célèbre maison du Facebook et d’Instagram, a décidé d’appliquer sa propre méthode pour apaiser les tumultes en abandonnant le fact-checking au profit d’une fonction de notes communautaires collaborative. Et comme dirait Mastodon, leur cher adversaire : « Cela manque vraiment de mordant. »
Mastodon, le petit oiseau chanteur, confronte désormais le géant des réseaux sociaux avec son fondateur, Eugen Rochko, qui ne mâche pas ses mots. Trouvant les récentes décisions de Meta « profondément troublantes », il s’inquiète pour les communautés marginalisées, notamment LGBTQ, qui pourraient être affectées par une modération au rabais. Le son de cloche n’est pas seulement sur Mastodon ; les utilisateurs des Threads, cette initiative de Meta bien curieuse qui pénètre le terrain de Mastodon, ne sont pas à l’abri.
Rochko pourrait bien prouver que parfois, la plume est plus forte que l’épée numérique.
Le vent a tourné en juin dernier lorsque Meta a permis à ses adeptes de Threads de partager leur contenu directement sur Mastodon grâce à la fonctionnalité fediverse. Un coup d’éclat pour Meta, qui marche ainsi sur les terres de ce réseau décentralisé. Pourtant, Rochko avait jadis salué cette intégration avec un certain enthousiasme, estimant que cela rendait Mastodon encore plus attrayant. Mais avec les récents revirements de Meta, l’ambiance a changé plus rapidement qu’un tweet de 240 caractères.
Le saviez-vous ? Les diverses communautés de la fediverse ne sont pas tout à fait enclines à passer le flambeau à Meta. De nombreuses petites instances bloquent déjà Threads, refusant de croiser le fer numérique et prônant plutôt l’indépendance. En jouant la carte de la modération, Meta ne fait qu’alimenter ce bras de fer. D’autant plus que cette dernière a dressé sa propre liste de serveurs Mastodon interdits, respectant ainsi ses propres normes communautaires.
Alors que Rochko affûte ses arguments, la question se pose : comment Mastodon gèrera-t-il le contenu de Threads ? La réponse pourrait bien se cacher derrière un écran de fumée numérique. Les politesses sont écartées, et ce sont les règles de conduite que Mastodon tient à rappeler fermement, menaçant de prendre des mesures contre les comptes Threads coupables de discours haineux.
En conclusion, si vous êtes utilisateur de Threads et que vous vous sentez pris au piège dans cette nouvelle dynamique, peut-être est-il temps d’ouvrir un compte chez Mastodon. Qui sait, vous y trouverez peut-être un endroit où les plumes se balancent plus librement. Après tout, comme le dit la sagesse d’internet : quand le réseau vous donne des citrons, trouvez un oiseau pour transformer ça en limonade !
Source : Techcrunch
