person holding pencil near laptop computer

Credits image : Scott Graham / Unsplash

Intelligence ArtificielleRéseaux sociauxTechnologie
0

Quand Les Bots Ont La Fringale

« Si un robot s’intéresse à votre site, espérons qu’il ne veuille pas tout télécharger ! » Cette maxime du monde numérique s’est récemment concrétisée pour Oleksandr Tomchuk, PDG de Triplegangers. Son site d’e-commerce a été sabordé par un bot d’OpenAI en pleine frénésie de collecte de données, transformant son weekend en cauchemar technologique.

Samedi, l’agitation n’était pas due à des clients massés sur ses pages virtuelles, mais à un robot résolu à digérer les 65 000 produits, chacun accompagné de ses trois photos, proposés par Triplegangers. Ce n’était pas simplement un caprice informatique : des dizaines de milliers de requêtes servaient de fouet numérique. Difficile de prendre ça pour une déclaration d’amour numérique.

Difficile de ne pas céder à la panique lorsque l’on sait que la société, basée en Ukraine, a mis plus de dix ans à créer une base de données sans pareil de scanners 3D de modèles humains. Pour Tomchuk, c’était comme assister à un déluge d’images issues de son catalogue, scannées frénétiquement par l’avidité d’OpenAI.

Imaginez découvrir que votre site est la destination de vacances préférée d’un bot, et sans même un carton d’invitation !

Pour éviter de refaire les frais d’une telle mésaventure, Triplegangers s’est assuré d’utiliser un fichier robot.txt correctement configuré. Mais la bataille ne s’arrête pas là : c’est une lutte constante pour de nombreux sites, car se conformer à cette norme de refus de scan reste volontaire. OpenAI, tout comme d’autres acteurs, s’accorde le droit de grignoter vos données jusqu’à nouvel ordre.

Malheureusement, le déluge de requêtes n’est pas sans conséquence. Tomchuk se prépare à recevoir une facture AWS plutôt salée, imputable à cette surcharge d’activité. Ironie du sort, c’est en découvrant la voracité d’OpenAI que l’entreprise s’est rendu compte de sa vulnérabilité numérique. Un peu comme oublier de verrouiller la porte et remercier les cambrioleurs d’avoir tiré la sonnette d’alarme.

Aujourd’hui, Tomchuk avertit ses pairs : restez aux aguets, car un bot pourrait bien jouer les intrus curieux sur votre site. En 2024, l’intrusion des bots dans l’ombre a fait grimper le trafic non valide de 86 %. Pendant ce temps, nombre de sites ignorent encore qu’ils ont été la cible de tels prédateurs numériques.

En somme, les bots d’OpenAI pourraient bien avoir besoin d’un réglage comportemental, car actuellement, ils sont davantage adeptes du « je prends d’abord, je demande permission ensuite ». Ça nous fait penser à une blague : que vous soyez site web ou pizza, parfois, mieux vaut être à moitié plein qu’entièrerobot grignoté !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.