Pourquoi Apple s’oppose-t-elle à la demande de suppression de ses programmes de Diversité, Équité et Inclusion (DEI) ? Face à cette proposition controversée, la multinationale de la tech affirme haut et fort sa position. Mais quels sont les enjeux réels derrière cette opposition ?
Dans un document de procuration, Apple nous dévoile le dilemme : un groupe de réflexion conservateur, le National Center for Public Policy Research, presse pour que la firme de Cupertino envisage l’abolition totale de ses programmes DEI. Mais que révèle vraiment cette demande ? Serait-ce une attaque ciblant les initiatives progressistes au sein de l’entreprise ?
Selon les partisans de cette proposition, ces programmes ouvriraient une porte aux actions en justice, s’appuyant sur une récente décision de la Cour suprême contre les actions positives basées sur la race dans les universités. Voyons-nous là une tendance en émergence, avec des géants de la tech comme Meta et Amazon qui réévaluent aussi leurs investissements dans le DEI ?
La mise en question des programmes DEI qu’Apple juge « inutile » ne cache-t-elle pas un enjeu plus profond ?
Apple, de son côté, réfute ces arguments, qualifiant la proposition d’ »inutile » et critique sa démarche qu’elle juge comme une tentative de microgestion de ses politiques. N’est-ce pas plutôt une défense de son indépendance stratégique face à des pressions extérieures ? La firme indique clairement qu’elle a déjà mis en place un programme de conformité solide pour éviter tout litige. Mais est-ce suffisant pour dissiper les craintes ?
À travers ces batailles de gouvernance interne, Apple réaffirme son engagement pour une culture d’inclusion où chacun peut donner le meilleur de soi-même. Faut-il voir dans cet enracinement une volonté de se distinguer de ses concurrents, ou simplement une continuité logique de sa culture d’entreprise ?
Alors que d’autres entreprises semblent fléchir sous la pression, Apple se montre résolue. Mais à quel prix cette défense acharnée de ses programmes sera-t-elle menée ? Et quelle sera l’issue finale de ce duel entre engagement social et exigences légales ?
Source : Techcrunch
