Pourquoi certaines tendances émergent-elles, tandis que d’autres s’évanouissent, avant même le début d’un événement majeur comme le CES 2025 ? Cette année, le célèbre salon a révélé des absences notables parmi les constructeurs automobiles américains et européens, laissant place à de nouveaux venus principalement originaires de Chine. Cela nous incite à nous interroger : la domination occidentale est-elle en déclin au profit de nouvelles puissances économiques sur la scène technologique mondiale ?
Dans le West Hall de Las Vegas, généralement bourrés de technologies autour des véhicules, une ambiance plus clairsemée s’est dégagée cette fois-ci. Même si Toyota a attiré l’attention avec l’inauguration de sa Woven City, l’absence de nouveaux véhicules électriques marquants a suscité des interrogations. Est-ce que cela pourrait être un signe d’une réorientation stratégique de l’industrie automobile ?
Toutefois, les technologies autonomes ont capté l’attention, soulignant un potentiel de transformation dans le secteur de la mobilité. Des compagnies comme Tier IV et May Mobility ont accentué la présence des services de robotaxi. Avec ces avancées, que réserve l’avenir pour le transport urbain et nos déplacements quotidiens ?
L’innovation s’accélère, mais est-ce que nos infrastructures et nos mentalités peuvent suivre la cadence effrénée des changements technologiques ?
En parallèle, des géants comme Nvidia continuent d’élargir leur empreinte à travers des partenariats stratégiques, soutenant ainsi les avancées des véhicules autonomes. Mais jusqu’où cette collaboration technologique peut-elle s’étendre avant qu’elle ne redéfinisse complètement l’essence même de la conduite ? Alors que les entreprises travaillent à intégrer des systèmes de conduite autonome jusqu’au niveau 4, qui prendra vraiment le volant demain ?
D’autres innovations ont aussi émergé, remettant en cause notre perception habituelle des écrans et des systèmes d’information dans les véhicules. Valeo, entre autres, a présenté sa nouvelle technologie d’écran panoramique, ouvrant la voie à de nouvelles expériences de conduite. Ce bouleversement visuel réinvente-t-il notre relation avec le véhicule et, par extension, avec la route elle-même ?
De plus en plus, l’intelligence artificielle générative s’insère dans nos voitures, avec des entreprises comme BMW utilisant les modèles linguistiques d’Amazon. Ces collaborations marquent-elles le début d’une ère où les voitures agissent comme de véritables assistants personnels ?
Enfin, contre toute attente, la micromobilité montre des signes de vitalité avec de nouvelles marques et modèles de vélos électriques et trottinettes. La mort présumée de ce segment était-elle exagérée, ou assiste-t-on à une nouvelle aube du transport personnel urbain ?
À la lumière de ces évolutions, il est légitime de se demander : jusqu’où ira cette révolution technologique dans le domaine de la mobilité, et qui en seront les véritables acteurs ?
Source : Techcrunch
