Est-il possible que l’acquisition par Elon Musk du réseau social anciennement connu sous le nom de Twitter ait finalement causé plus de turbulences financières que prévu ? Alors que les banques cherchent à décharger la dette utilisée pour financer cette prise de contrôle, les questions fusent sur la gestion et l’avenir de cette plateforme. Combien de temps pourra-t-on parler de volatilité avant que cela ne devienne synonyme de déroute ?
Les dernières nouvelles, relayées par le Wall Street Journal, indiquent que Morgan Stanley mène la charge pour vendre une partie majeure de cette dette, ciblant un prix entre 90 et 95 cents pour chaque dollar. Mais pourquoi les financiers veulent-ils s’alléger si rapidement d’un tel fardeau ? En temps normal, les banques ne conservent pas les dettes indéfiniment ; cependant, la période tumultueuse que traverse X depuis son rachat par Musk, marquée par une fuite des annonceurs, n’a fait qu’accentuer le besoin de s’en défaire rapidement.
Il est à noter que même si les finances de X semblent montrer des signes d’amélioration, comme le confient certaines sources au Journal, Musk lui-même reste sceptique. Dans un email envoyé en janvier à son personnel, Musk avoue un « manque d’implication des utilisateurs, des revenus décevants, et une stabilité financière chancelante ». Ces aveux soulèvent la question : la vision d’Elon Musk pour X est-elle réaliste ou simplement idéaliste ?
La capacité de X à modeler les conversations nationales n’est-elle plus qu’un souvenir ?
De plus, si le but de Musk était de renforcer le rôle de X dans le façonnement des débats sociaux, il semble que cela ne ravive pas l’intérêt des annonceurs. Un geste controversé de Musk lors de la célébration inaugurale du Président Trump, interprété par certains comme un signe fasciste, n’aide certainement pas à apaiser les tensions. Quel impact à long terme un tel événement pourrait-il avoir sur la perception de la plateforme par les grandes marques ?
Alors que la saga de l’après-achat continue de se dérouler, nous restons face à une myriade de questions sans réponse. L’enjeu repose maintenant sur la capacité de X à convaincre non seulement les annonceurs mais aussi de regagner un public autrefois captif. Dans un marché digital hyper-compétitif, ce pari est-il déjà perdu d’avance ?
En fin de compte, l’avenir de X sous la direction de Musk reste incertain. Sera-t-il un phoenix renaissant de ses cendres numériques ou un épilogue pour un réseau influent déchu ?
Source : Techcrunch
