gray and black laptop computer on surface

Credits image : Ales Nesetril / Unsplash

Réseaux sociauxSociétéTechnologie
0

Palantir et les vices cachés

L’humoriste disait que « la technologie c’est formidable, surtout quand elle est éteinte ». Pourtant, Alexander Karp, cofondateur et CEO de Palantir, n’est pas du même avis. Dans son livre choc et surprenant, « The Technological Republic : Hard Power, Soft Belief, and the Future of the West », il déclare que la Silicon Valley a perdu sa boussole numérique !

Depuis que Palantir s’est fait un nom, surtout avec ses collaborations pour les militaires et les espions américains, Karp s’est fait discret. Mais le voici de retour, plus piquant que jamais. Coécrit avec Nicholas Zamiska, le grand manitou des affaires légales de Palantir, ce livre se veut un manifeste. Et pas n’importe lequel : celui qui vise à rétablir le lien entre l’industrie technologique et l’État, telle une cure pour une relation où l’un était « Mars » et l’autre « Vénus ».

Selon Karp, les alliances d’antan entre la technologie et le gouvernement ressemblaient à un couple parfait. Sauf qu’aujourd’hui, ces deux anciens complices se sont éloignés. L’État a déserté le terrain des innovations de rupture, tandis que la Silicon Valley s’est confinée à nos envies de likes, de partages et de selfies sur les réseaux sociaux. Triste sort pour le berceau des révolutions numériques !

Pour Karp et Zamiska, le monde high-tech doit se réorienter vers des passions plus nobles et pragmatiques.

Dans ce récit digne d’un soap opera, nos deux compères prônent une réconciliation : le secteur logiciel doit redevenir copain-copain avec l’État et se consacrer aux projets sérieux, ceux qui répondent aux défis pressants de notre époque. Fini le temps perdu sur des goodies numériques superficielles, l’heure est au retour des tech héroïques dignes de sauver le monde.

Toutefois, tout n’est pas que licornes et arcs-en-ciel dans cette aventure narrative. Les critiques littéraires n’ont pas été tendres. Certains comme John Ganz de Bloomberg, qualifient l’œuvre de simple prospectus commercial. Gideon Lewis-Kraus du New Yorker va plus loin, la rangeant dans la catégorie des livres « périmés avant même d’être lus ». Pour lui, l’élection de Trump a rendu le rêve de Karp aussi actuel qu’une cassette VHS.

Qu’importe les voix dissonantes, Karp et Zamiska dénoncent l’attentisme des dirigeants de la Silicon Valley vis-à-vis des débats sociaux et culturels. Il urge selon eux d’adopter une participation active, non pas par pur spectacle de façade, mais à travers un engagement profond dans la défense des valeurs nationales.

Ironie du sort, pendant que Karp prêche sa bonne parole, Elon Musk, allié de Trump, s’active à réformer le gouvernement à sa sauce. Ah Elon ! S’il décidait de cueillir des roses, il construirait une fusée pour les cueillir sur Mars !

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.