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Les capitaux privés nord-américains peuvent-ils transformer le paysage technologique européen ?

Les capitaux privés étrangers vont-ils recréer un nouvel élan dans le secteur européen de la technologie ? Alors que les fonds de capital-risque (VC) européens se multiplient, certains poids lourds nord-américains commencent à tourner le dos au continent. Andréessen Horowitz, un nom bien connu de la Silicon Valley, a récemment fermé son bureau au Royaume-Uni. Est-ce une tendance passagère ou un véritable changement de paradigme dans le financement des technologies en Europe ?

Mais pourquoi les investisseurs nord-américains se détournent-ils de cette terre promise ? Des acteurs tels qu’Omers Ventures et Coatue ont aussi replié leurs ailes en Europe, ce qui laisse un vide béant pour d’autres opportunistes. Parmi ceux-ci, la firme américaine de capital-investissement Thoma Bravo a récemment clôturé son premier fonds européen à hauteur de 1,8 milliard d’euros. Avec un tel montant, quelles sociétés de logiciels de taille moyenne en Europe pourraient bénéficier de cet afflux de capitaux frais ?

Certaines de ces entreprises cherchent désespérément à accélérer leur croissance numérique. En 2023, Thoma Bravo a ouvert son bureau à Londres, marquant ainsi sa première incursion hors des États-Unis. Son appétit pour le marché européen n’est pas nouveau. Déjà en 2011, elle avait fait l’acquisition de la société française InfoVista. Depuis, elle a investi environ 14 milliards d’euros à travers 16 transactions sur le continent.

Quel impact ces fonds américains auront-ils sur l’écosystème européen des technologies ?

Certainement, ces investissements ne sont pas passés inaperçus. Les récentes prises de contrôle, telles que celle de l’entreprise de cybersécurité britannique Darktrace, soulignent l’importance de cette nouvelle vague d’investissements. Ce deal, évalué à 5,3 milliards de dollars, montre à quel point Thoma Bravo est déterminée à s’implanter solidement en Europe. L’objectif est clair : s’ancrer encore plus profondément dans un marché européen en pleine numérisation.

Irina Hemmers, associée chez Thoma Bravo et leader européen, a déclaré : « La clôture de notre premier fonds européen représente une opportunité significative pour renforcer notre présence dans la région ». Mais alors, quel sera l’impact réel de ces capitaux sur les sociétés européennes ? Ces dernières, à la recherche de soutien pour booster leurs stratégies de croissance, vont-elles réellement réussir à capitaliser sur ces investissements ?

Alors que l’Europe progresse à grands pas vers la numérisation, une question reste en suspens : les acteurs européens sauront-ils prendre le meilleur de cet apport capitalistique pour se positionner parmi les leaders mondiaux ?

Source : Techcrunch

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