« Sur la route, on n’est jamais trop prudent. C’est pour ça que nos voitures décident de conduire toutes seules. » Bienvenue dans le monde fascinant de Sachin Kansal, le virtuose visionnaire d’Uber qui teste ses propres produits — une technique qu’on appelle le dogfooding. Fidèle à cette pratique, Kansal s’est amusé à accumuler 700 trajets de livraison. Avec lui, la réputation n’est jamais en reste!
En qualité de nouveau chef de produit, Kansal doit désormais relever un défi plutôt énorme : intégrer les véhicules autonomes dans l’application Uber. Parmi les têtes d’affiche, il y a Waymo, dont les premiers pas à Austin promettent de bousculer le marché. Lorsqu’on passe des mots à l’action, « intégrer » signifie orchestrer une chorégraphie futuriste chaque fois qu’un utilisateur commande un trajet ou une livraison. Robots et chauffeurs humains, qui l’aurait cru ?
Uber, qui au départ envisageait de développer sa technologie de véhicules autonomes en interne, a fini par opter pour des partenariats. Actuellement, l’entreprise jongle avec 14 alliances de technologie autonome dans le monde entier. Après tout, pourquoi construire son propre astéroïde quand on peut surfer sur celui des autres ?
« Comme dit le proverbe moderne : quand les robots rencontrent Uber, attendez-vous à un trajet incroyablement autonome. »
Le projet phare de Kansal ? Le service « Waymo sur Uber » à Austin, une collaboration zygomatique qui rebat les cartes du vieil ascenseur industriel. À présent, la seule manière d’embarquer dans un Waymo robotaxi dans les quartiers d’Austin – et bientôt d’Atlanta – est de passer par l’application Uber. Un argument de poids contre le cocktail explosif des critiques et des préoccupations des syndicats de conducteurs.
Les controverses d’Uber avec la technologie AV ne sont pas nouvelles, et quelques anecdotes passées feraient frissonner un Columbo. Rappelons la saga avec Waymo et le malheureux accident mortel en 2018. Comme quoi, même les licences poétiques peuvent avoir leurs revers. Mais Kansal garde le cap, confiant en sa stratégie de partenariat tout en restant ouvert à d’autres modèles plus tard.
Allez, un petit retour aux sources pour finir : que serait Uber sans manier les jeux de mots comme il gère les trajets ? Avant de rêver d’un monde où les voitures conduisent elles-mêmes, n’oublions jamais que sur les autoroutes de la technologie, les feux de croisement sont toujours d’actualité. Parce qu’à ce rythme-là, le futur ressemble de plus en plus à une émission spéciale sur Discovery Channel, mais sans le « PAUSE » du téléviseur.
Source : Techcrunch
