Les startups chinoises peuvent-elles réussir en Occident tout en conservant leurs racines chinoises ? À l’heure où les entreprises chinoises font face à une méfiance croissante envers leurs affiliations avec la Chine, certaines startups décident de prendre des chemins moins conventionnels pour se développer à l’international.
Comment les startups chinoises s’adaptent-elles à cette nouvelle réalité ? Seafile, une entreprise chinoise fondée en 2012, a choisi de ne pas dissimuler son identité chinoise et de nouer une relation symbiotique avec sa coentreprise allemande, SeaTable.
Seafile et SeaTable prouvent qu’une collaboration sino-européenne peut fonctionner dans le secteur de la technologie.
Quels sont les avantages de cette symbiose pour les deux entreprises ? SeaTable, qui propose des solutions basées sur le Cloud et sur site, se positionne différemment de géants comme Airtable en misant sur la protection des données et la souveraineté numérique en Europe.
Toutefois, une telle stratégie comporte certains risques. Si certains clients sont à l’aise avec les origines chinoises de SeaTable, d’autres – notamment une institution gouvernementale en France – restent méfiants.
Malgré les défis, les fondateurs de SeaTable pensent qu’ils ont choisi la meilleure voie possible pour l’expansion internationale de SeaFile à une époque où les liens avec la Chine sont de plus en plus controversés. La clé de cette réussite réside dans une confiance mutuelle entre les deux parties, selon Ralf Dyllick-Brenzinger, PDG de SeaTable.
Face à la méfiance vis-à-vis des logiciels chinois en Europe, SeaTable est-il un modèle viable pour d’autres startups chinoises cherchant à s’étendre à l’étranger ? L’avenir nous le dira, mais ce cas intéressant prouve qu’une collaboration sino-européenne peut fonctionner dans le secteur de la technologie.
Les startups chinoises peuvent-elles réussir à l’étranger sans renoncer à leurs racines ?
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Source : Techcrunch