« Alors les VCs, on ne sait pas sur quel pied danser ? » s’exclama Georges, le passionné d’investissement et de danse classique. Mais revenons à autre chose qui fait aussi danser le monde du capital-risque.
Après l’annonce récente de la séparation des affiliés chinois et indiens de Sequoia Capital, nombreux sont ceux qui se questionnent sur l’avenir du VC et la manière dont il jongle avec les relations politiques et économiques internationales. Une analyse de la situation par Erik Lassila de Peakview Capital nous apporte quelques éclairages sur le sujet.
Lassila nous explique que la stratégie d’investissement de Peakview Capital, fondé en 2015, est restée inchangée : elle mise sur un petit nombre de VC aux États-Unis qu’elle considère comme les meilleurs du marché, tout en faisant quelques investissements directs dans des entreprises spécialisées en fintech et autres technologies d’entreprise. Pas de panique donc, la danse continue.
« Venture capitalists: ¿nos estamos volviendo Tango? »
Pourtant, la diversification des sources de financement est de mise pour Peakview Capital, qui a notamment cessé de recevoir des capitaux de la Chine continentale pour son quatrième fond. L’enjeu ici est de ne pas se reposer uniquement sur un seul investisseur, mais aussi d’élargir sa base d’investisseurs à l’échelle mondiale
Une chose est sûre, avec la croissance rapide de certains fonds, il n’est pas toujours évident de suivre le rythme. Lassila admet avoir fait le choix d’investir moins durant les années frénétiques 2020-2021. Et bien qu’il n’évoque pas directement les tensions entre les États-Unis et la Chine, il souligne l’importance de la coopération entre les deux puissances mondiales, surtout en matière d’intelligence artificielle et de technologies à haut risque.
Peakview Capital continuera donc de mener sa danse en suivant le tempo qu’il juge approprié, sans se soucier des fluctuations géopolitiques. Et avec la collaboration mondiale en toile de fond, espérons que le prochain tango sera harmonieux.
Alors, pour ceux qui s’inquiètent de voir le bal s’arrêter, peut-être est-il bon de se rappeler la sagesse de Fred Astaire : « Danser, c’est comme tenir une conversation entre le corps et l’âme. » Et si c’est vrai pour le tango, c’est aussi vrai pour l’investissement.
Source : Techcrunch
