Peut-on lier le lac Cahuilla disparu en Californie aux séismes majeurs sur la faille de San Andreas ? Selon une nouvelle étude géologique, ce lac colossal a peut-être joué un rôle dans les tremblements de terre qui se sont produits dans cette région. Le lac mettait une énorme pression sur la faille de San Andreas et contribuait à la rendre plus vulnérable, entraînant des séismes plus importants.
Mais le lac Cahuilla a disparu depuis longtemps, et la question demeure : qu’en est-il aujourd’hui du risque de séisme sur la faille de San Andreas ? Plus précisément, l’absence du lac peut-elle avoir un impact sur la probabilité et la puissance d’un futur « big one » en Californie du Sud ?
« Les séismes ne fonctionnent pas comme une horloge. »
La faille de San Andreas, située à la frontière entre deux des plaques tectoniques de la Terre (la plaque nord-américaine et la plaque pacifique), est constamment soumise à des pressions dues aux mouvements de ces plaques. La partie sud de cette faille a connu des ruptures de forte magnitude environ tous les 180 ans, mais elle n’a pas bougé depuis environ 300 ans. La pression accumulée doit donc être libérée par un séisme majeur, estiment les scientifiques.
En l’absence du lac, la pression de « serrage » sur la faille augmente, ce qui devrait la stabiliser. Cependant, des tremblements de terre se produiront toujours, que le lac se remplisse à nouveau ou non. Les séismes étant imprévisibles, il est important de se préparer à leur éventualité et de veiller à la résilience des infrastructures. Bien que nous comprenions mieux les mystères de la faille de San Andreas et ses risques potentiels, il est crucial de rester constamment prêts à affronter un tremblement de terre.
De nombreuses failles existent dans le sud de la Californie, et selon l’endroit où un séisme se produit le long de la faille de San Andreas, le plus grand risque pour une région donnée pourrait provenir d’une autre faille plus proche. Ainsi, il est essentiel de se renseigner sur les préparatifs et les plans d’urgence en cas de séisme, et de suivre les conseils des organismes gouvernementaux et des experts en la matière.
La section sud de la faille de San Andreas est restée silencieuse, mais cela ne durera pas éternellement. Et à une époque où la question du dérèglement climatique et de la raréfaction des ressources en eau se pose de manière cruciale, l’impact potentiel d’un futur séisme majeur dans cette région doit être pris en compte. Pourra-t-on un jour prévoir avec certitude la survenue du « big one » en Californie du Sud ? Seul l’avenir nous le dira.
Source : Mashable
