« C’est en forgeant qu’on devient Fisker », pourrait-on dire pour la marque de voitures électriques fondée par le danois Henrik Fisker. Alors que la bataille fait rage sur le marché chinois, Fisker suit les traces du courageux américain Lucid et se prépare à y faire son entrée.
La firme prévoit d’ouvrir un centre de livraison en Chine cette année et de commencer les livraisons de son SUV électrique Fisker Ocean au premier trimestre 2024, selon une annonce récente de l’entreprise. Elle envisage également de commencer à fabriquer en Chine dès l’année prochaine, avec la possibilité d’ajouter 75 000 SUV Ocean à sa capacité de production.
Ayant déjà une usine en Chine, Fisker devrait être en mesure de répondre à la “forte demande” qu’elle a reçue d’Europe et des États-Unis. La start-up californienne a déjà établi des relations avec le gouvernement, ce qui, comme nous l’avons vu dans le cas de l’accord de Tesla avec la ville de Shanghai, est une étape cruciale pour faire des affaires en Chine.
Fisker surfe sur la vague électrique en Chine et mise sur l’appétit du pays pour les véhicules de luxe internationaux.
L’équipe de direction de Fisker s’est récemment rendue en Chine pour rencontrer des responsables et des chefs d’entreprise à Shanghai et discuter de collaborations et d’opportunités dans la région. Les discussions ont porté sur les chaînes d’approvisionnement, la logistique, l’entreposage et le développement futur de la production.
Fondée dans le segment du luxe, Fisker va se retrouver en concurrence avec la marque chinoise de véhicules électriques haut de gamme Nio. Dans un marché en guerre des prix, Nio a même annoncé la semaine dernière une réduction de 4 000 $ sur l’ensemble de ses produits.
Fisker mise sur un avenir radieux pour son expansion en Chine, comptant à la fois sur la taille immense du marché et l’appétit du pays pour les voitures de luxe internationales. Il semble parier que la classe aisée, qui achète déjà avec enthousiasme des véhicules Audi, Benz et BMW (surnommés affectueusement ABB en Chine), cherchera des équivalents électriques à l’ère de l’électrification.
Pour finir sur une note amusante, on pourrait dire que Fisker « charge à bloc » pour conquérir le marché chinois!
Source : Techcrunch