« Le cloud, c’est comme une étagère en haut du placard : ça fait toujours du bien de savoir que c’est là. » Aujourd’hui, il semblerait que le « géant bleu » ait décidé d’accrocher une étagère de plus dans son placard : IBM vient en effet d’annoncer l’acquisition d’Apptio, spécialiste de la gestion des coûts et de la planification des dépenses dans les environnements de cloud hybride, pour la coquette somme de 4,6 milliards de dollars en cash.
Avec Apptio, IBM fait le pari de l’optimisation des coûts dans les systèmes IT. En associant les outils d’Apptio à son logiciel d’automatisation IT et à sa plateforme IA, IBM compte ainsi proposer aux entreprises des solutions pour maîtriser leurs dépenses internes.
Apptio, rachetée en 2018 par la firme de capital-investissement Vista Equity Partners pour 1,94 milliard de dollars, semble être une acquisition logique pour la vieille dame du secteur tech. En intégrant Apptio, IBM pourra ainsi proposer des services et des systèmes d’intégration plus adaptés aux besoins des entreprises d’aujourd’hui.
IBM mise sur l’optimisation des coûts dans les systèmes IT avec l’acquisition d’Apptio à 4,6 milliards de dollars.
Par ailleurs, de nombreuses entreprises sont soucieuses des problématiques financières et économiques liées à cette migration vers le cloud. Les solutions d’Apptio répondent justement à ces incertitudes en permettant une maîtrise des coûts et une optimisation des ressources allouées aux infrastructures informatiques.
Grâce à cette acquisition, IBM enrichit son portefeuille de solutions dans le domaine des services cloud en s’appuyant sur les produits phares d’Apptio : ApptioOne, dédié à la gestion des dépenses dans les environnements hybrides, Apptio Cloudability, dédié à la gestion des dépenses des déploiements cloud publics et Apptio TargetProcess, qui aide au pilotage de grands projets en coordonnant différentes ressources.
Apptio vient également avec un carnet d’adresses bien fourni, puisque la société compte parmi ses clients la moitié des entreprises du Fortune 100 et plusieurs partenariats de taille dans le secteur du cloud, comme Amazon Web Services, Microsoft Azure, Google Cloud Platform, Salesforce, ServiceNow, Oracle ou encore SAP.
En somme, si cette acquisition permet à IBM de renforcer sa présence sur le marché du cloud, on peut également y voir un exemple de la consolidation qui opère dans le secteur des services de gestion de déploiements cloud. Et vous savez ce qu’on dit : « IBM a beau trouvé son nuage, il n’est pas encore prêt à toucher terre… »
Source : Techcrunch
