a group of computers

Credits image : Google DeepMind / Unsplash

Intelligence ArtificielleSociété
0

Le Congrès américain est-il trop prudent avec l’IA générative?

Est-ce que le Congrès américain limite-t-il sévèrement l’utilisation d’IA génératives comme ChatGPT? Selon une note obtenue par Axios de l’administrateur en chef de la Chambre des représentants, Catherine Szpindor, il semble que l’utilisation de ces outils soit strictement contrôlée. Mais à quel point ces restrictions sont-elles restrictives ?

La même note explique que les assistants parlementaires ne sont autorisés à utiliser le service payant ChatGPT Plus qu’à des fins de « recherche et d’évaluation », en raison de ses contrôles de confidentialité plus rigoureux. L’utilisation de la technologie dans le cadre de leur travail quotidien est-elle donc interdite ?

La Chambre des représentants limite l’utilisation d’IA comme ChatGPT pour prévenir les incidents potentiels et les abus.

Le service gratuit de ChatGPT n’est pas autorisé, ainsi que d’autres grands modèles de langue, ajoute Catherine Szpindor. De plus, les fonctionnalités de confidentialité doivent être activées manuellement pour empêcher les interactions de nourrir le modèle d’IA. L’utilisation des données publiquement accessible uniquement est-elle réellement la seule solution viable pour utiliser ce chatbot en toute sécurité ?

D’autre part, les incidents récents d’abus de ces technologies pourraient-ils préfigurer les risques encourus ? En effet, les Républicains ont été critiqués pour avoir utilisé une publicité d’attaque générée par une IA, tandis que des employés de Samsung ont supposément divulgué des données sensibles via ChatGPT. Les établissements scolaires ont interdit ces systèmes en raison de préoccupations liées à la tricherie. Quels problèmes les restrictions de la Chambre pourraient-elles donc prévenir ?

Il est intéressant de noter que cette politique pourrait ne pas rencontrer beaucoup d’opposition. En effet, les deux chambres du Congrès essaient de réglementer l’IA. Le représentant Ritchie Torries a introduit un projet de loi qui obligerait les utilisateurs d’IA génératives à mentionner des avertissements lors de leur utilisation. Parallèlement, la représentante Yvette Clark souhaite des avertissements similaires pour les publicités politiques. Mais ces réglementations suffiront-elles à prévenir les abus potentiels et protéger la vie privée des utilisateurs ?

En somme, le Congrès américain se montre de plus en plus prudent avec l’utilisation de l’IA générative, en particulier ChatGPT. Il reste cependant à voir si ces réglementations seront suffisantes pour prévenir les abus et protéger la vie privée des utilisateurs ou si des mesures plus drastiques seront nécessaires. Quelles seront les prochaines étapes pour le Congrès dans la réglementation de l’IA?

Source : Engadget

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.