Est-ce que l’intelligence artificielle est en train de remodeler l’industrie des médias traditionnels ? L’entrepreneur britannique de la technologie des médias GMG Ventures, qui s’est récemment rebaptisé Mercuri, semble le croire.
Avec une nouvelle injection de £50 millions ($81.35 millions) dirigée par la British Business Bank, la firme se lance dans son deuxième tour de financement pour soutenir les startups qui utilisent l’intelligence artificielle pour réinventer les modèles de médias traditionnels. Mais qui sont les autres acteurs dans cette aventure ?
Outre la British Business Bank, d’autres investisseurs ont également participé à ce fonds. Parmi eux, on trouve The Scott Trust, propriétaire du Guardian Media Group, et le tout premier investisseur de Mercuri. Ce dernier a été lancé pour soutenir le développement de nouvelles entreprises en cette période de perturbations dans le secteur des médias. De nombreux autres investisseurs institutionnels, stratégiques et particuliers ont également participé.
« Artificial Intelligence is profoundly impacting the entire media technology ecosystem. »
Alan Hudson, partenaire fondateur de Mercuri, ne tarit pas d’éloges sur les débouchés du marché actuel. Malgré les complexités et les défis rencontrés par l’industrie, il se dit déterminé à mettre à profit les compétences de son équipe pour soutenir les startups dans lesquelles ils investissent et créer une valeur durable.
Sous le nouveau nom de Mercuri, la firme continuera de diriger les investissements lors de la phase d’amorçage et se concentrera sur la création, la distribution, la consommation et la monétisation de contenu et de données. Les objectifs ont-ils changé avec le nom ? Non, assure Mercuri, qui a l’intention de prêter une attention particulière aux startups qui améliorent la façon dont les gens communiquent et s’engagent dans un contexte professionnel et personnel en utilisant l’IA.
Depuis 2018, Mercuri dit investir dans des entreprises génératives d’IA. Alan Hudson précise que les modèles génératifs d’IA incluent tous les outils des créateurs, des outils de développement et des outils de pensée. Cela inclut également l’économie des créateurs où ils sont un investisseur actif.
Mercuri compte continuer à soutenir les startups en herbe. Il a investi dans 21 start-ups lors de son premier fonds, notamment dans l’accélérateur et l’incubateur Founders Factory. De nouvelles bourses devraient être accordées à huit nouveaux produits chaque année, sans oublier plusieurs investissements de suivi.
La question qui se pose est donc : L’intelligence artificielle sera-t-elle le catalyseur d’une nouvelle ère pour l’industrie des médias ? Seul l’avenir nous le dira.
Source : Techcrunch
