Nous sommes en pleine course vers la neutralité carbone, mais sommes-nous assez rapides? Et par ailleurs, n’existerait-il pas des méthodes à la portée de tous pour réduire drastiquement nos émissions de gaz à effet de serre, sans pour autant totalement changer notre mode de vie?
Il semble que oui. En effet, parmi les diverses stratégies que les entreprises développent pour atteindre la neutralité carbone – comme limiter le transport à forte émission de carbone, devenir plus économes en énergie à la maison ou réduire notre consommation de viande – il y en a une qui pourrait être particulièrement attrayante pour le consommateur lambda qui souhaite aider la planète sans renoncer à ses habitudes de vie.
« Mais comment est-ce possible? Est-ce trop beau pour être vrai? »
La réponse est le gaspillage alimentaire. Selon Feeding America, aux États-Unis seulement, environ 40% de l’approvisionnement alimentaire est gaspillé, soit environ 119 milliards de pounds de nourriture, ou environ 140 milliards de repas gaspillés chaque année. Cela représente autant d’émissions de CO2 que 212 millions de voitures, selon le Fonds de Défense de l’Environnement. Encore autrement dit, c’est comme si nous jetions chaque année 119 milliards de pounds de nourriture, soit l’équivalent de 140 milliards de repas.
Mais alors, que peut-on faire pour lutter contre ce fléau? Heureusement, quelques startups se penchent sur le problème du gaspillage alimentaire, parmi lesquelles Fridgely et Mill. Fridgely, une application créée par un ingénieur ingénieux, montre que la technologie peut faciliter la lutte contre le gaspillage alimentaire, à condition de parvenir à fidéliser les utilisateurs. Mill, en revanche, a mis au point un système astucieux pour récupérer les aliments gaspillés et les transformer en compost, qui peut ensuite être réutilisé dans le processus de production alimentaire d’un pays. Le produit final de Mill est, pour l’instant, de l’alimentation pour poules.
En conclusion, la lutte contre le gaspillage alimentaire est un combat à la fois mondial et individuel, et nous avons tous un rôle à jouer pour y parvenir. Alors, prêt à prendre en main le futur de notre planète?
Source : Techcrunch
