« Un géant dans un nuage, c’est une chose qu’on ne voit pas tous les jours ! » Eh bien, à Google, c’est précisément ce qui s’est produit. Urs Hölzle, un vétéran de Google arrivé en 1999, alors que Yahoo et Alta Vista étaient les portails préférés pour les recherches en ligne, vient de quitter ses responsabilités de direction.

Après avoir gravi les échelons au fil des ans et avoir récemment dirigé l’infrastructure pour Google Cloud, il semblerait que le géant californien ait confirmé le départ de ce vétéran de la Silicon Valley de son poste exécutif.

« Le changement, c’est comme un nuage : s’y adapter, c’est la moitié du trajet. »

Pas de panique, Hölzle, le huitième employé de Google, ne quitte cependant pas l’entreprise. Plutôt que de jouer les fantômes du passé, il passe à un rôle de contributeur individuel, sous le titre prestigieux de Google Fellow, un poste de recherches au sein de la compagnie.

C’est un choc proportionnel à la taille d’un nuage pour quelqu’un avec la compréhension unique de l’entreprise qu’a Hölzle. Ray Wang, analyste principal chez Constellation Research, souligne le rôle-clé qu’a joué Hölzle, faisant office de lien indissoluble entre Google et Google Cloud grâce à son expérience colossale.

Maintenant, on imagine que passer d’un rôle de dirigeant à un rôle de contributeur individuel pourrait avoir un certain impact sur Google Cloud, n’est-ce pas ? De l’avis de Ray Wang, Hölzle a joué un rôle crucial en aidant les équipes d’ingénierie à comprendre ce qu’est une culture axée sur le produit, contrastant avec le reste de Google.

Donc qui va remplir les célèbres chaussures de Hölzle ? C’est Chris Vonderhaar qui va prendre la relève. Après avoir passé 13 ans chez AWS dans divers rôles liés aux opérations des centres de données, Vonderhaar tentera de combler les connaissances de Hölzle dans la gestion de l’infrastructure de l’entreprise.

Et comme disait l’autre, « Chaque cloud a une doublure en argent ». Bien que le départ de Hölzle pourrait sembler orageux, il pourrait aussi présenter une chance pour Vonderhaar de faire briller Google Cloud encore plus fort. Après tout, un nuage sans tempête, ce ne serait plus vraiment un nuage, n’est-ce pas ? »