« C’est une histoire plus bleue que le ciel, mais pas kitsch comme le chante Damien Saez. Et attention, le ciel en question, c’est Bluesky, le réseau social qui flirte avec l’éthique comme une autruche flirte avec un ordinateur. Pour comprendre mon allusion ornitho-technologique, lançons-nous dans le bain. Pardon, dans le blues. »
Users, particulièrement noirs, menacent de quitter Bluesky de plus en plus frustrés par sa non-réponse aux offenses via des pseudos contenant des insultes raciales. « Un faux suicide numérique en somme pour un réseau social qui est déjà la cible de nombreuses critiques pour sa gestion ralentie des discours de haine. »
Bluesky est aussi critiqué pour avoir retiré lors d’une mise à jour la semaine dernière, plusieurs insultes racistes, discriminatoires et transphobes de sa liste de mots bannis. Atchoum! Les modérateurs ont-ils attrapé un virus d’amnésie?
« Bluesky : quand une mise à jour réveille les maux du réseau social. »
La réaction de Bluesky après qu’un pseudonyme contenant une insulte raciale soit signalé par les utilisateurs n’est pas très prometteuse non plus, puisqu’il a fallu 16 jours pour supprimer l’enchanteur. « Finalement, dans un post, le réseau social a déployé un changement pour que de tels pseudos ne puissent plus être créés sur l’application. Mieux vaut tard que jamais?!?! »
Mais la mise à jour de Bluesky la semaine dernière a continuellement fait des vagues. À peine la liste des mots bannis mise à jour pour éviter les pseudos inappropriés, un utilisateur a réussi à changer son pseudo pour une insulte raciale. « Notre cher Bluesky aurait-il oublié d’exorciser les pseudonymes existants ? » Et le rouleau compresseur de la critique est encore passé avec une mise à jour qui a supprimé plusieurs insultes de la liste des mots bannis dans les pseudos.
bien sûr, il y a eu des manifestants numériques contre la négligence et le manque d’excuses de Bluesky, menaçant tous de quitter la plateforme. « L’heure du départ pour certains utilisateurs? Ou une simple tempête dans un verre d’eau? Seul la suite des événements nous le dira. »
Parallèlement à ces vagues d’instabilité, Bluesky a annoncé des mises à jour de ses termes de service et des lignes directrices de la communauté. Les utilisateurs interrogent l’entreprise sur l’application de ces lignes directrices et la potentielle embauche d’un personnel humain pour s’occuper de la confiance et de la sécurité.
En tout cas, un développeur de Bluesky, Bryan Newbold, s’est excusé. Un mea culpa numérique, il a expliqué que la mise à jour avait remplacé la « liste d’insultes contribuée publiquement » par une « liste d’urgence » basée sur l’identification des insultes ciblant les utilisateurs noirs. « l’erreur est humaine, mais quand on la réitère, ce n’est plus une erreur, c’est une habitude ».
Source : Techcrunch