Quels sont les derniers développements chez Main Sequence, la société de capital-risque australienne ? La société a annoncé mercredi avoir levé la première tranche de son troisième fonds, qui s’élève à 450 millions AUD (environ 303 millions de dollars). Comment ont-ils réussi cela ? Pas simple!
L’entreprise, fondée par l’agence nationale australienne de science, l’ CSIRO (Commonwealth Scientific and Industrial Research Organisation), a obtenu des fonds de nouveaux partenaires limités, tels que LGT Crestone, NGS Super ou encore Daiwa Securities Group. Et ce n’est pas tout. Le troisième fonds comprendra également la première moitié de l’investissement de 150 millions AUD engagé par le programme Accelerator économique fédéral australien. Mais quelle est leur méthodologie pour gérer ces fonds importants ?
« Avec ce nouveau capital, la firme dit maintenant gérer plus d’un milliard AUD d’actifs. »
Avec ce nouveau capital, la firme dit maintenant gérer plus d’un milliard AUD d’actifs. Oui, vous avez bien entendu, plus d’un milliard ! Et ils ne comptent pas s’arrêter là. En effet, la société prévoit de constituer le troisième fonds d’ici la fin de cette année. Quels sont leurs plans précis pour ce troisième fonds ?
Ils envisagent de réaliser environ 25 investissements de préamorçage et de série B, selon Gabrielle Munzer, partenaire de Main Sequence. En effet, ils n’ont pas de montant spécifique pour le minimum ou le maximum d’investissement, mais cela pourrait commencer à partir de 100 000 AUD. Pourquoi cette stratégie pour des investissements de départ si petits ?
La réponse est simple : « Nous voyons un potentiel incroyable dans les investissements en préamorçage », a déclaré Munzer.
Comment gèrent-ils ces promesses ? Par le biais de leur modèle d’investissement en « science d’entreprise ». Ce dernier permet de transformer la technologie à l’étape de la recherche en solutions réelles. Mais comment réussissent-ils à trouver ces chercheurs prometteurs et ces scientifiques innovants ?
Ils travaillent en étroite collaboration avec les universités pour dénicher les chercheurs et scientifiques potentiels et développent leur technologie à partir de zéro grâce à leur modèle d’investissement «ventures science». En d’autres termes, ils donnent aux scientifiques les moyens de transformer la technologie au stade de la recherche en solutions du monde réel.
L’engagement de Main auprès d’agences gouvernementales, y compris le CSIRO’s On Accelerator et l’Australia’s Economic Accelerator, ainsi que des programmes d’accélérateurs universitaires tels que le UNSW Founders’ SynBio 10x program, permet à la société de capital-risque de découvrir des développeurs de technologies de pointe. Quelle est leur mission ultime avec ce nouveau fonds ?
Leur nouveau fonds vise à trouver des solutions aux problèmes planétaires comme la décarbonisation et l’alimentation d’une population en croissance. Le fonds se concentrera principalement sur les entreprises de décarbonisation et de deep tech. Mike Zimmerman, partenaire chez Main Sequence, déclare dans un communiqué : « Nous voulons assurer davantage de traduction de la recherche sur le climat en solutions urgentes pour résoudre notre impact environnemental ». Que peuvent-ils accomplir avec cette approche audacieuse ?
Depuis son lancement en 2017, la société de capital-risque axée sur la deep tech a soutenu 53 entreprises, principalement en Australie, créant plus de 2 100 nouveaux emplois. Les portefeuilles de Main Sequence comprennent des entreprises comme Regrow, Advanced Navigation, Gilmour Space, Samsara Eco, Endua, MGA Thermal, QuintessenceLabs et Q-CTRL. À quoi pouvons-nous nous attendre pour l’avenir de Main Sequence ?
Source : Techcrunch
