« Dans le monde tech, tout est une question de matière. Et on ne parle pas de vos aurez en train de sombrer dans le canapé pendant un hackathon de minuit ! »
Materials Nexus, cette boite captivante qui se perd entre l’IA, et la mécanique quantique vient de nous envoyer un signal positif, fort de 2 millions de Livres Sterling débloqués lors de leur tour de financement Seed, avec Ada Ventures aux commandes. La National Security Innovation Fund, l’université de Cambridge et quelques anges financiers, dont Andrew MacKay et Jasmin Thomas, ont également déposé leur bulletin dans l’urne.
Née en 2020 sur le sol britannique, Materials Nexus nourrit l’ambition de doper les technologies à zéro émission nette, dont les énergies renouvelables, tout en maximisant les performances et la durabilité, à des coûts compétitifs. Ah! Et vous voulez le meilleur? Leur maître d’œuvre n’est autre que Jonathan Bean, un physicien théorique de l’Université de Cambridge. Beau gosse, non?
L’IA ou le chemin accéléré pour découvrir de nouveaux matériaux sans sacrifier des échantillons précieux ? Sûr que ça a des airs de science-fiction!
Jonathan et son équipe ont brillamment manipulé l’IA pour se dispenser d’expérimentations physiques chronophages afin de découvrir de nouveaux matériaux. Leur secret sauce? Créer leurs propres bases de données et algorithmes. La vitesse de découverte de nouveaux matériaux est ainsi démultipliée, permettant de pousser leurs produits plus rapidement vers le marché.
Materials Nexus est désormais en lice pour devenir le grand artisan de la production de nouveaux matériaux. L’ambition est de pouvoir les breveter, puis de les revendre à de grandes entreprises, telles que des fabricants d’équipements. Pour y parvenir, les fonds levés serviront à développer les opérations commerciales et scientifiques. D’ici là, il nous reste encore à avancer sur la démonstration de l’efficacité de leur technologie et à trouver des alternatives plus écolos pour les semi-conducteurs et les batteries. Mais qui a dit que l’IA était ennuyeuse ?
Nous voici maintenant arrivés à Matt Pennycard, co-fondateur d’Ada Ventures, qui loue en Jonathan un « fondateur technique exceptionnel et un véritable leader d’entreprise ». À son regard admiratif et aux compliments, peut-être prépare-t-il déjà le prochain tour de financement ?
Bref, l’ascension fulgurante de Bean illustre que le changement est possible, indépendamment de la couleur de la peau. « On peut être la voix du changement climatique et sortir du lot dans la course aux financements. » Soupirez si vous vous demandiez comment cet article se terminerait sans une bonne vanne. Pour une entreprise comme Materials Nexus, la meilleure des récompenses n’est-elle pas d’avoir un impact mondial sur le changement climatique, tout en s’élevant au rang des licornes du Royaume-Uni? C’est ce que l’on appelle « Attraper deux oiseaux avec… un Bean. »
Source : Techcrunch
