« Qui ne risque rien n’a rien », une citation que les startups en édition média tentent d’appliquer à la lettre, malgré des secousses financières qui y ressemblent étrangement à une danse endiablée sur un volcan en éruption. Regardons, par exemple, Semafor et Puck, deux jeunes pousses sur lesquelles les projecteurs sont braqués.
La première a réussi à lever 44 millions de dollars lors d’un tour de table initial et la seconde a réuni une modeste somme de 7 millions de dollars lors de sa série A en 2021. Elles semblent baigner dans l’or. Parmi les nouvelles recrues de l’industrie, The Messenger est fraîchement entrée dans le club des bien dotés avec une levée de 50 millions de dollars. Le monde de l’édition média n’est pas de tout repos avec des emplois plus incertains que jamais, poussant de nombreux entrepreneurs à prendre leur destin en main et à créer leurs propres entreprises.
« Dans le monde des startups, certains semblent nager dans une piscine d’or alors que d’autres peinent à obtenir leur bouée de sauvetage ».
Mais l’expérience de ces entreprises de médias florissantes contraste fortement avec celle de Dana Amihere, fondatrice d’AfroLA News, qui cherche encore soutien et financement pour son startup. Lancée en 2022 pour couvrir la communauté noire de Los Angeles, elle n’a jusqu’à présent pas réussi à attirer le capital-risque. Non pas que ces investisseurs refusent de financer les médias noirs, mais simplement, selon Dana, ces derniers ne voient tout simplement pas l’intérêt à investir dans ce type de média à moins qu’il soit « tape à l’œil » ou correspond à leur idée de ce que devrait être un média noir.
Le problème réside en partie dans le fait que le nombre d’investisseurs intéressés par l’industrie de l’édition, qui est déjà risquée, est limité. L’année dernière, le secteur des médias a levé un montant respectable de 15 milliards de dollars, d’après PitchBook, dont seulement 298 millions ont été attribués à l’édition.
Charles Hudson, associé directeur chez Precursor Ventures qui investit dans les nouveaux médias, soutient que le paysage du financement pour la plupart des entreprises médiatiques, B2B ou B2C, est limité lorsqu’il s’agit de capital-risque. « Les dollars qui sont investis ont tendance à aller vers des catégories qui semblent importantes, comme les actualités nationales, des publications verticales spécifiques à l’industrie comme Skift ou The Information ou des entreprises médiatiques B2B », a-t-il déclaré à TechCrunch+.
Donc, si vous envisagez de faire vos premiers pas dans l’univers de l’édition média, n’oubliez pas de garder votre sens de l’humour. Après tout, comme on dit : « Qui ne tente rien n’amasse pas mousse ». Et entre nous, qui sait ? Vous finirez peut-être par trouver le « groove » de l’or !
Source : Techcrunch