Les rapports émis par le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) des Nations Unies sont généralement sombres, mais celui de la semaine dernière était particulièrement alarmant. Alors, pourquoi n’y a-t-il pas plus d’investissements dans les technologies durables pour lutter contre le changement climatique ?
Le monde s’est déjà réchauffé de 1,1 degré Celsius et nous sommes sur la bonne voie pour atteindre 1,5 degré Celsius, la limite « sûre » fixée par l’Accord de Paris, au début des années 2030. Que faut-il pour susciter l’inquiétude nécessaire pour provoquer un changement ?
L’industrie du capital-risque devrait investir davantage dans les technologies vertes pour lutter contre le changement climatique, mais pourquoi ne le fait-elle pas ?
Beaucoup de personnes sont inquiètes, mais la plupart d’entre elles n’ont pas les sommes nécessaires pour résoudre le problème ou ne sont pas en mesure de les mobiliser. Pendant ce temps, ceux qui ont les moyens ignorent en grande partie l’une des plus grandes crises et l’une des plus grandes opportunités de notre époque.
Au lieu d’investir dans la fusion, les batteries, la capture du carbone ou les outils de gestion du réseau électrique, les investisseurs préfèrent investir dans des domaines plus rentables, tels que les logiciels d’optimisation de la publicité, les plateformes d’entreprise SaaS ou le métaverse, entre autres.
Pourtant, le capital-risque serait idéalement placé pour aborder des problèmes tels que celui-ci, avec des technologies à fort impact, des risques gérables et d’énormes retombées potentielles. Alors, où sont passés ces investisseurs ?
Face à ce constat, on peut se demander : comment pouvons-nous encourager l’industrie du capital-risque à soutenir davantage de technologies durables pour lutter contre le changement climatique ?
Source : Techcrunch