a record with a red label on it

Credits image : Mick Haupt / Unsplash

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« Numérisons l’Histoire avant de rester 78 tours derrière »

« Les grands labels musicaux ne sont pas seulement des mélomanes, ils sont aussi des amoureux des droits de propriété intellectuelle ». Sony et Universal menent la danse en colère contre le valeureux Internet Archive. Leurs accusations ? Le numérisation de vieux disques vinyles 78 tours par ce dernier, un format qui n’est plus de ce monde depuis 1959. Un sacrilège pour les labels qui y voient une violation pure et simple de leurs droits d’auteurs. L’amende réclamée s’élève à 150 000$, de quoi faire tourner la tête de n’importe quel mélomane.

Loin d’être une simple lubie de collectionneur, le but premier du projet n’est autre que la préservation d’artistes et de genres « sous-représentés » qui autrement pourraient sombrer dans les abysses de l’oubli. Une cause noble qui rappelle que malgré les titres célèbres de jadis qui hantent encore nos esprits, une multitude d’autres morceaux sont dorénavant relégués dans la poubelle de l’histoire. En bref, Internet Archive fait mieux que les entreprises de sauvegarder leur propre patrimoine musical.

« Un vinyle dans la main vaut mieux que deux tu l’auras »

Les 78 tours sont de nature fragile. Si leur numérisation n’était pas réalisée dans les règles de l’art, leur contenu pourrait disparaître à jamais. Certes, la plupart de ces enregistrements sont surement maintenant d’intérêt exclusif pour des historiens, cependant, même si « Quand le phare brille au bout du Quai » de Conrad Veidt ne risque pas de figurer dans les meilleures ventes d’ici peu, nous avons tous le droit d’apprécier ce qu’était la pop music en 1933.

On se surprend à penser : « S’ils gagnent, les grands labels vont-ils ouvrir un musée du vinyle ou engager des milliers d’archivistes pour préserver notre précieux patrimoine musical ? » La fanfaronnade juridique continue quand le but, en réalité, c’est de vous permettre d’écouter les meilleures chansons de la grand-mère d’Eminem.

Alors merci Internet Archive de prendre du bon vieux temps pour numériser ces vinyles qu’on ne saurait écouter. Sans vous, on serait sans doute en train de dire adieu aux petites perles enfouies dans nos greniers et nos brocantes.

Sur ce, faites vibrer vos mélomanes intérieurs et peut-être qu’un jour, au lieu de Youtube, les gens pourront écouter « Quand le phare brille au bout du Quai » sur Internet Archive.

Et surtout, n’oubliez pas : « Un vinyle dans la main vaut mieux que deux tu l’auras ».

Source : Engadget

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