Qu’est-ce qui a réellement changé depuis la signature par le Président Biden de la loi sur la réduction de l’inflation il y a un an ? Une loi riche en incitations à la technologie climatique, conçue pour encourager les entreprises, comme les constructeurs automobiles, à rapatrier leur production aux États-Unis. Mais quels ont été les effets concrets de cette loi sur l’industrie automobile, les relations avec l’Europe et notamment sur le monde des startups ?
La Station, votre newsletter hebdomadaire dédiée à tout ce qui concerne le transport, apporte quelques éléments de réponse. Peut-être le mouvement vers la construction d’usines de batteries avait-il déjà commencé avant la signature de la loi, mais celle-ci a indéniablement accéléré le processus. Et bien que la majorité des fonds soient destinés aux projets d’infrastructures, les start-ups commencent à voir de plus en plus d’offres intéressantes. Ce changement vous intrigue-t-il ?
« Les startups de la tech climatique commencent à bénéficier de la loi de réduction de l’inflation. »
D’un autre côté, se pose également la question de la place des mini-voitures à trois roues aux États-Unis. Des entreprises comme ElectraMeccanica ont dû abandonner cette idée au profit de camions électriques, plus rentables et bénéficiant davantage d’incitations. Une tendance similaire est-elle à prévoir en Europe ? Qu’en est-il des autres formes de transport alternatif, telles que les voitures de golf électriques, qui semblent connaître un renouveau, en particulier dans les climats chauds ?
Et que dire de la situation des fabricants de véhicules électriques, comme VinFast, qui a fait ses débuts en fanfare sur le Nasdaq, avec une valorisation de 86 milliards de dollars, avant de connaître une forte chute de son action ? Quel sera l’avenir de ces jeunes pousses en comparaison avec les géants de l’automobile ? Quels sont les défis auxquels elles devront faire face pour s’imposer durablement sur le marché ?
Enfin, comment ne pas évoquer le rôle central de la Californie dans le déploiement des véhicules autonomes ? Avec l’approbation d’autorisations finales permettant à Cruise et Waymo d’élargir leurs opérations de robotaxis et de facturer des trajets sans chauffeur, la bataille pour gagner le cœur du public ne fait que commencer. Les revers rencontrés par Cruise, notamment des incidents de blocage de la circulation et une collision avec un camion de pompier, soulèvent de nombreuses questions sur la sécurité et l’acceptation de ces technologies par le public.
En somme, si les véhicules électriques et autonomes font partie intégrante de notre avenir, la route vers leur déploiement à grande échelle est semée d’embûches. Les avancées technologiques sont-elles suffisantes pour surmonter ces défis et favoriser une adhésion massive du public ? Seuls l’avenir nous le dira.
Et vous, que pensez-vous du futur de la mobilité ?
Source : Techcrunch