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Teamshares pourrait-elle être la prochaine Berkshire Hathaway du XXIème siècle ?

Quel est l’avenir des petites entreprises qui font face à un manque de plan de succession ? Serait-il possible que la startup Brooklynaise, Teamshares, détienne la clé ?

Avec une forte concentration de petites entreprises formant 99,7% des entreprises aux États-Unis et représentant 64% des emplois du secteur privé selon l’administration des petites entreprises des États-Unis, peut-on vraiment ignorer leur besoin d’un plan de succession ? Est-il surprenant de savoir qu’à peine 15% de ces entreprises sont transmises à un membre de la famille, tandis que beaucoup d’autres finissent simplement par fermer leurs portes ?

Teamshares survole tranquillement ce paysage. En effet, depuis 2018, cette entreprise a repris 84 petites entreprises auprès de propriétaires sur le point de partir à la retraite et voit ce marché se développer encore plus. Comment ? En promettant d’augmenter la part de propriété des employés à 80% en 20 ans. Une stratégie qui ressemble presque à celle de KKR qui, en 2015, après avoir racheté une entreprise de porte, a promis à chaque employé un versement d’au moins 15 000 $ si l’entreprise atteignait ses objectifs de vente. Alors, quelle est la différence entre Teamshares et une entreprise de capital-investissement ?

« Teamshares, contrairement aux entreprises de capital-investissement, vise à générer des revenus grâce à une gamme croissante de produits fintech qu’elle vend aux entreprises qu’elle acquiert. »

Teamshares, qui a déjà levé 245 millions de dollars en capital-risque et sécurisé 150 millions de dollars en dette, n’a pas pour objectif de revendre les entreprises qu’elle acquiert. Au contraire, selon son co-fondateur et PDG, Michael Brown, l’entreprise planifie de générer des revenus à partir d’une gamme croissante de produits fintech qu’elle vend aux entreprises qu’elle acquiert. Cela peut aller des assurances aux cartes de crédit.

Comment Teamshares prévoit-elle de transformer ces entreprises ? Par la dilution volontaire de sa propriété pour favoriser la propriété des employés. En effet, l’entreprise alloue 10% des parts à tous les employés et 5% supplémentaires à un président qu’elle embauche pour gérer chaque entreprise. En parallèle, Teamshares propose de nouveaux flux de revenus, tels qu’une néobanque, des cartes de crédit à venir et une entreprise d’assurance à construire.

Néanmoins, malgré cette stratégie, certains pourraient se demander si toutes les petites entreprises pourraient bénéficier de la propriété des employés. Les 40 industries spécifiques représentées dans le portefeuille actuel de Teamshares semblent prouver le contraire. Elles tombent toutes dans environ six catégories : services d’affaires, services aux consommateurs, distribution, fabrication, restaurants et commerce de détail.

Au final, Teamshares semble aspirer à devenir un Berkshire Hathaway des temps modernes. Une entreprise qui, tout en conservant l’efficacité et la simplicité de la philosophie de Berkshire Hathaway, apporte une nouvelle dimension avec la propriété des employés.

Néanmoins, une question demeure : Teamshares pourrait-elle vraiment maintenir cette stratégie à long terme et réussir à aller en bourse tout en restant indépendante ?

Source : Techcrunch

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