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Credits image : Erik Mclean / Unsplash

BlockchainTechnologie
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HashiCorp et le fork-tastrophe : Quand Terraform devient OpenTF

« La technologie : Un mot de neuf lettres qui fait vibrer les geeks, donne mal à la tête aux profanes et provoque souvent des drames shakespeariens dans le monde de l’opensource. » Ainsi commença un mois haut en couleurs pour HashiCorp. Si vous n’avez pas suivi le feuilleton, petit recap’ : HashiCorp, créateur de la célèbre plateforme Terraform, a décidé de changer sa licence opensource, déclenchant ainsi une véritable guerre civile numérique.

Mais, comme on dit, « Dans toute situation chaotique, il y a une opportunité ». En réponse à cette décision, un groupe dissident a annoncé la création d’un fork opensource de Terraform, baptisé OpenTF. L’objectif ? Garder l’outil vraiment opensource, fidèle à ses racines, et neutre vis-à-vis des fournisseurs. C’est beau comme un code source immaculé.

Alors, pourquoi tant de haine envers le changement de licence de HashiCorp ? Parce que Terraform, ce n’est pas juste un logiciel de plus. C’est un outil qui a révolutionné le travail des développeurs, facilitant grandement la connexion avec l’infrastructure. Du coup, quand Armon Dadgar, co-fondateur de HashiCorp, annonçait le changement de licence, le monde de l’opensource a tremblé.

La communauté opensource réagit avec force face aux changements qui ne correspondent pas à l’esprit de l’opensource.

Comme toujours dans ce genre de situation, il y a eu deux camps. D’un côté, ceux qui soutenaient HashiCorp, arguant que la société protégeait simplement ses intérêts. De l’autre, ceux qui se sentaient trahis et ont publié un manifeste pour demander le retour à l’ancien modèle de licence, la Mozilla Public License v2.0 (MPL 2.0). Et quand HashiCorp a refusé ? Ils ont créé leur propre version d’opensource de Terraform. Autant dire que le popcorn a eu le temps de popper.

Et la suite du feuilleton ? Ils ont officiellement lancé leur projet indépendant vendredi. Et pas question de garder les choses en petit comité : depuis la publication du manifeste, 400 entreprises, 10 projets et 400 individus se sont engagés à aider sur le nouveau projet. Autant dire que HashiCorp a du souci à se faire !

Quid du futur de OpenTF ? L’équipe travaille actuellement sur leur alternative. Dans les 1 à 2 semaines à venir, ils prévoient de publier le fork. Les versions (alpha et stable) devraient suivre rapidement. En d’autres termes, ils sont en train de construire leur propre empire opensource. HashiCorp, en revanche, semble avoir ouvert la boite de Pandore. En matière d’opensource, ce n’est pas toujours le plus fort qui gagne mais le plus rusé, ou devrais-je dire, le plus… source ?

Source : Techcrunch

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