« Avec Kiki, changer de domicile est aussi simple que de changer de chemise »
Il semblerait que les sous-locations aient trouvé leur cupidons technologiques. Kiki, anciennement connu sous le nom d’EasyRent, est une startup de sous-location qui joue les entremetteuses entre listeurs et personnes cherchant à louer pour jusqu’à six mois. Elle vient de clôturer une levée de fonds de 6 millions de dollars, selon une annonce exclusive à TechCrunch par son co-fondateur, Toby Thomas-Smith. Ces fonds seront consacrés au grand relancement de Kiki à New York cet automne.
La tête d’affiche de cette tournée financière est Blackbird Ventures, qui a contribué à 4,5 millions de dollars, soit le deuxième chèque le plus important jamais rédigé par cette entreprise de capital-risque. De fait, ce qui excitait traditionnellement la plume des loueurs est maintenant l’objet de l’attention des investisseurs, dont plusieurs figures notables de l’industrie technologique.
« La plus grande vision de Kiki de construire le plus grand ‘marché dirigé par la communauté’ est assez spéciale », a déclaré Bowen Pan, fondateur de Facebook Marketplace.
Kiki ne joue pas avec le même tableau que les plateformes de location saisonnière comme Airbnb. En effet, le modèle d’affaire de Kiki est centré sur les particuliers ordinaires qui voyagent pendant plusieurs mois sans vouloir perdre de l’argent en loyer pendant leur absence. « Nous n’enlevons pas de logements, nous utilisons des espaces vides qui sont littéralement déjà là… nous ramenons de l’argent aux locaux », explique Thomas-Smith.
Utilisant la psychologie humaine comme levier, Kiki a conceptualisé sa plateforme comme une app de rencontres. Elle ambitionne de faire passer quelqu’un d’étranger à ami d’ami aussi rapidement que possible. Pour ce faire, le service de sous-location met en adéquation les listeurs avec des locataires ayant des goûts et préférences similaires et utilise la méthode du « ami d’ami » pour assurer une certaine réputation et respect de l’espace d’autrui.
Si vous pensiez que la sous-location était une affaire sérieuse, attendez d’entendre parler de la politique de Kiki. La plateforme a une stricte politique du « pas de personnes bizarres », ce qui signifie que pour rejoindre, il faut au moins avoir quelques followers et selfies sur Instagram.
Toby Thomas-Smith a fondé Kiki en 2018 alors qu’il étudiait à l’université en Nouvelle-Zélande et travaillait pour Airbnb. Il a découvert toute une niche de location à court terme avec un marché qui réalisait tous ses profits pendant l’été pour ensuite perdre de l’argent pendant l’hiver. Cela lui a semblé fou et l’a inspiré à créer ce service pour résoudre ce problème.
Récemment, Kiki a décidé de se concentrer sur New York City et de cesser ses opérations en Nouvelle-Zélande et en Australie. La startup envisage d’étendre son service dans les 10 principales villes des États-Unis et compte atteindre 20 villes d’Europe d’ici 2024.
De coup de coeur à colocation avec Kiki!
Source : Techcrunch