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Credits image : Eduardo Soares / Unsplash

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« Ivy se fait la banque : Un berlinois ‘Open’ à tout »

« Dans le monde de la fintech, il faut savoir se montrer, ouvrir ses portes, mais aussi ouvrir ses données! », plaisante-on souvent. Et Ivy, une start-up berlinoise ne fait pas exception. Elle vient d’annoncer avoir levé 20 millions de dollars pour poursuivre son ambition de connecter les banques à l’échelle mondiale. Son objectif ? Tirer parti de la révolution de l’Open Banking pour créer un « réseau de réseaux » qui pourrait bien venir bousculer le règne des géants du paiement comme Visa.

Concrètement, Ivy propose des services de paiement basés sur l’Open Banking, un secteur en plein essor qui compte déjà plus de 400 fournisseurs de technologies en Europe. Cependant, malgré cette effervescence, ces systèmes restent essentiellement limités aux transactions domestiques. « L’Open Banking a vocation à devenir mondial, mais pour l’instant, la technologie reste très cloisonnée », regrette Ferdinand Dabitz, le PDG d’Ivy. Mais ne vous y trompez pas, Ivy compte bien être le levier de cette globalisation.

« Ivy prévoit de construire un réseau mondial d’Open Banking, à l’image de ce qu’a fait Visa pour les paiements par carte. »

Grâce aux fonds levés, l’entreprise prévoit d’étendre ses partenariats bancaires à davantage de zones géographiques. En outre, cette enveloppe financière servira également à plancher sur de nouveaux outils pour aider les marchands à intégrer l’Open Banking lors du paiement en ligne de leurs clients. Bien sûr, Ivy n’oublie pas les consommateurs. Pour ces derniers, l’entreprise propose le « smart routing », soit un système qui retient leurs informations (le cas échéant) pour sélectionner la meilleure connexion bancaire et maximiser ainsi la vitesse des transactions.

Alors que l’Open Banking connaît un essor marqué, et que des entreprises comme Tink ont déjà été acquises pour des milliards de dollars, le potentiel d’Ivy est indéniable. En effet, malgré une valorisation encore « modeste » de 80 à 90 millions de dollars, les ambitions sont claires : ouvrir de nouveaux marchés et maximiser la vitesse des transactions. À l’heure actuelle, Ivy collabore avec 5 000 banques réparties dans une cinquantaine de pays, totalisant une empreinte d’environ 500 millions de comptes bancaires. Des chiffres qui ne demandent qu’à grimper !

Terminons par une note d’humour : Ivy, l’entrepreneur du monde bancaire, pourrait bien devenir la vigne qui étouffe les géants de l’industrie du paiement. L’Open Banking, c’est un peu comme aller dormir chez le voisin, on espère simplement qu’il ne verrouille pas toutes les portes!

Source : Techcrunch

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