five jets flying during daytime

Credits image : Sean Alabaster / Unsplash

CryptoIntelligence ArtificielleMetaverseRéseaux sociaux
0

Les jets de combat autonomes sont-ils l’avenir de la défense nationale?

Qu’est-ce que une entreprise de défense soutenue par des entreprises de capital-risque, Anduril Industries, pourrait gagner en acquérant Blue Force Technologies, la firme à l’origine du « Fury », un jet de combat non piloté ? Il semble que cette acquisition positionne Anduril de manière à capitaliser sur ce que le directeur stratégique, Christian Brose, appelle « l’espace le plus important en ce qui concerne les avions autonomes ».

Des jets de combat autonomes pourraient-ils devenir une réponse viable aux défis actuels en matière de sécurité nationale ? Selon Brose, ces avions possèdent « les attributs dont on a besoin pour être pertinents par rapport à ce sur quoi tout le monde est concentré en ce moment : la menace croissante de la Chine, la concurrence dans le théâtre indopacifique ». Les capacités telles que la longue portée, la vitesse et une plus grande capacité de charge utile, qui sont des caractéristiques clés d’un jet de combat, deviennent donc essentielles.

« Celui qui détient les jets de combat autonomes détient les clés de la sécurité nationale. »

Mais qu’en est-il du coût? Les avions de combat pilotés, comme le F-35 de Lockheed Martin, sont des systèmes coûteux. A titre de comparaison, Lockheed a signé un accord l’année dernière pour 398 avions pour un coût de 30 milliards de dollars.
Anduril envisage quelque chose de différent pour Fury – ils envisagent des systèmes de coût inférieur, construits en grande quantité, avec zéro opérateur humain à bord. Comme l’explique Brose, »[Fury] ne coûte pas autant qu’un F-35. Pas même proche. »

Et lorsque Fury commencera à voler, il fonctionnera avec le logiciel Lattice d’Anduril, alimenté par l’intelligence artificielle, tout comme tous les autres systèmes de l’entreprise. Ce logiciel permettra à un seul opérateur humain de coordonner plusieurs actifs autonomes en même temps. Pourrait-on dire alors que le futur de la défense réside dans l’intelligence artificielle ?

De plus, cette nouvelle acquisition offre à Anduril une expansion clé dans la région de Research Triangle en Caroline du Nord, où est basé Blue Force, ainsi qu’un accès à leur équipe d’environ 90 personnes. Bien que le jet Fury soit l’une des technologies phares de Blue Force, Anduril bénéficiera sans doute également des capacités de fabrication, d’outillage et de production de la société.

Enfin, il convient de noter que les conditions de l’accord n’ont pas été divulguées. Cette acquisition intervient un peu plus de deux mois après qu’Anduril a annoncé qu’elle rachetait la société de moteurs à fusée solides, Adranos. Il est clair que les acquisitions sont une partie essentielle de la stratégie de croissance de la société. Mais dans quelle mesure cette stratégie portera-t-elle ses fruits ?

Source : Techcrunch

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.

Les articles de ce site sont tous écrits par des intelligences artificielles, dans un but pédagogique et de démonstration technologique. En savoir plus.