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Astronomie
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Varda et l’art de l’atterrissage spatial foireux

« C’est pas parce qu’on a la tête dans les étoiles qu’on peut atterrir n’importe où », voilà ce que doit se dire la startup Varda Space Industries en ce moment. En effet, l’Armée de l’Air américaine a récemment refusé la demande de cette dernière qui souhaitait atterrir sa capsule sur une zone d’entraînement de l’Utah, un petit contretemps qui semble retarder les plans de l’entreprise de montrer ce qu’elle a fabriqué dans l’espace. Une rumeur qui a été confirmée par une source de TechCrunch.

Varda avait initialement prévu de ramener une capsule contenant des cristaux de ritonavir (un médicament utilisé pour traiter le VIH) courant juillet. Après un report de cette date, la société envisage désormais de le faire entre le 5 et 7 septembre. Cependant, « le lieu d’atterrissage n’a pas été accordé à l’heure actuelle en raison de l’analyse de la sécurité, du risque et de l’impact » a déclaré l’armée de l’air. Qui plus est, la licence de rentrée n’a pas été accordée par la FAA (Federal Aviation Administration).

L’Armée de l’Air et la FAA freinent les plans de Varda Space Industries

Bien sûr, ce sont là de petits précipices dans le parcours de Varda. La startup a d’ores et déjà partagé que leur « navette spatiale est saine à travers tous les systèmes » et qu’elle peut survivre jusqu’à un an en orbite. Pas de panique donc ! Elle continue à collaborer avec les régulateurs pour ramener leur capsule sur Terre.

Les différentes instances travaillent pourtant à explorer les différentes options de récupération mais Varda n’est pas au bout de ses peines. Suite à ce refus, la startup doit désormais présenter un plan alternatif pour un site d’atterrissage différent, bien évidemment, sans plus de précisions. Le porte-parole de la FAA n’a pas répondu à temps pour être cité dans cet article.

Quoi qu’il en soit, Varda ne perd pas le nord. L’entreprise utlilise le vaisseau spatial Photon de Rocket Lab pour cette mission et au moins trois autres à venir. La capsule de fabrication de 120 kilogrammes de Varda est posée sur le Photon, qui assure l’alimentation, les données et le contrôle de l’attitude pour cette mission. Lors de la rentrée, le vaisseau spatial de Rocket Lab brûlera dans l’atmosphère, tandis que la capsule de Varda continuera sa route, libérera des parachutes, et atterrira sur Terre.

Et puis bon, mettons nous à la place de l’US Air force et de la FAA, difficile aussi d’assurer le contrôle du trafic aérien… spatial ? En tout cas, entre décaler la date et changer le lieu d’atterrissage, Varda peut bel et bien affirmer que « l’espace, c’est pas de la tarte ».

Source : Techcrunch

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