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Credits image : Pedro Domingos / Unsplash

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Taxes et retournements : L’unité selon Unity

« Quand les développeurs font grise mine, Unity fait marche arrière », voilà qui pourrait résumer le retournement de veste orchestré par Unity la semaine passée. En effet, après avoir annoncé qu’ils allaient taxer chaque installation de leur moteur de jeu — une idée aussi bien accueillie qu’une fausse note pendant un solo de guitare —, l’entreprise fait face à une levée de boucliers de la part des développeurs.

« On vous a entendus. On s’excuse pour la confusion et l’angoisse générées par l’annonce de notre nouvelle politique de frais d’installation », clamait Unity sur Twitter. On sent bien que le message se veut rassurant, aussi doux qu’un chaton se roulant dans une plume d’oie. Et pour cause, ils comptent revenir sur cette décision plus impopulaire qu’une amende pour stationnement gênant.

Quand Unity joue la carte de la taxe, les développeurs brandissent celle de la révolte.

En effet, lors de l’annonce de cette nouvelle structure de frais, les développeurs ont exprimé leur mécontentement avec une rapidité digne d’un champion d’athlétisme. Meta Crit, de Slay the Spire, résumait ce sentiment avec une piquante franchise : « On n’a jamais fait de communiqué public avant. C’est vous dire à quel point vous avez merdé ». Face à la colère grandissante, certains développeurs ont même désactivé les publicités Unity, tandis que d’autres envisageaient un recours collectif.

Derrière cette volonté de taxer à tout va, il faut voir la nécessaire adaptation de l’entreprise après une année financièrement difficile, marquée par une baisse conséquente de ses revenus publicitaires et le licenciement de 8% de son personnel. Ce n’est donc pas si étonnant que ça de les voir essayer de gratter quelques pièces par-ci, par-là, un peu comme un étudiant se ruant sur les canapés gratuits à la fin d’une soirée. Mis à part ça, une autre polémique a fait grand bruit lorsqu’on a appris que le PDG de Unity, John Riccitiello, a traité les créateurs de jeux qui ne pensent pas à la monétisation de « putain d’idiots ». Ambiance…

Suite à ces tumultes, Unity a tenté de clarifier sa politique tarifaire, indiquant notamment que seules les premières installations seraient taxées et que les démonstrations ne seraient pas concernées. Les propriétaires de services d’abonnement, et non les développeurs, seraient ainsi tenus de payer la taxe. Pourtant, malgré cette clarification, certains développeurs sont toujours dans l’impasse, se sentant trahis par ce changement soudain de politique. Comme si on changeait les règles du jeu en plein milieu de la partie.

Quoiqu’il en soit, la future direction prise par Unity est incertaine. « Soyez juste honnêtes, francs et fiables. Nous avons besoin de stabilité », souligne un développeur, en écho aux sentiments de la communauté. Et comme on dit, « Qui s’y fie, s’y Unity ».

Source : Engadget

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