«Dans les affaires, tout est une question d’argent, même les billets.» Voilà un adage qui semble coller à merveille à la situation actuelle d’OpenAI. Selon un article du Wall Street Journal, des pourparlers sont en cours pour vendre des actions de l’entreprise, catapultant ainsi sa valorisation de 29 à 90 milliards de dollars.
Rien de surprenant à cela, n’est-ce pas? Après tout, dans ce milieu, on ne badine pas avec les chiffres. Les employés seraient autorisés à vendre leurs actions existantes plutôt que voir l’entreprise en émettre de nouvelles, précise le Wall Street Journal. Encore une décision astucieuse à ajouter à la longue liste des stratégies gagnantes de l’entreprise.
En avril, OpenAI a récolté plus de 300 millions de dollars grâce à des soutiens tels que Sequoia Capital, Andreessen Horowitz, Thrive et K2 Global. Un trésor de guerre qui s’ajoute à un gros investissement de Microsoft, annoncé plus tôt cette année, largement estimé à 10 milliards de dollars. On pourrait dire qu’OpenAI sait comment attirer les grosses pointures!
Même une IA peut avoir la voix qui rapporte!
Le succès fulgurant de l’assistant AI générateur de texte de l’entreprise, ChatGPT, en fait actuellement une des plus grandes histoires de réussite technologique. Qui aurait cru qu’une simple application de génération de textes puisse bouleverser le paysage technologique à ce point? Depuis son lancement il y a neuf mois, ChatGPT permet à quiconque de créer des essais, des poèmes et des résumés à partir de simples invites textuelles. Et comme si cela ne suffisait pas, l’assistant est sur le point de devenir encore plus interactif, permettant aux utilisateurs de mener une conversation vocale avec le chatbot.
Grâce à un actionnariat de 49% détenu par Microsoft, OpenAI a annoncé en août dernier qu’elle prévoyait d’atteindre 1 milliard de dollars de revenus en 2023. Dans le monde des affaires, c’est ce qu’on appelle faire parler les chiffres!
Et comme il est de rigueur dans notre métier, TechCrunch a contacté OpenAI pour obtenir un commentaire. Car après tout, une blague sans réponse, c’est un peu comme un code sans bug : on a du mal à y croire !
Source : Techcrunch