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Credits image : Mika Baumeister / Unsplash

Société
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Est-il temps de revoir le modèle économique des applications de livraison?

Quelle est la dernière décision qui a secoué les grandes sociétés de livraison comme Uber, DoorDash, et Grubhub? Un tribunal de New York a décidé jeudi de mettre en place un salaire minimum de $18 de l’heure pour les livreurs de nourriture à New York City. Mais pourquoi ces entreprises ont-elles contesté cette décision?

En effet, ces applications de livraison ont poursuivi la ville en juillet, essayant d’empêcher la mise en place de cette nouvelle norme. Cependant, la justice a aujourd’hui décidé de lever l’injonction temporaire qui avait été accordée aux entreprises. Les 65,000 livreurs de la ville verront donc leurs heures payées, avec un taux amené à atteindre $19.96 de l’heure en 2024 pour tenir compte de l’inflation. Est-ce une victoire significative pour ces travailleurs?

« Des entreprises valant des milliards de dollars ne peuvent pas se faire des bénéfices sur le dos des travailleurs immigrés en les payant des petites sommes à New York City et s’en sortir », affirme Ligia Guallpa, directrice du Workers Justice Project de New York. C’est ce groupe qui est en grande partie responsable de la campagne en faveur du salaire minimum. Selon Guallpa, la décision du juge est une nouvelle preuve que la victoire des travailleurs est inévitable. Mais est-ce aussi simple?

« La décision du juge est une nouvelle preuve que la victoire des travailleurs est inévitable. »

Les travailleurs de la livraison sont considérés comme des travailleurs indépendants et ne bénéficient donc pas de la protection des employés comme le salaire minimum garanti, l’indemnisation des travailleurs ou les congés maladie payés. Est-ce là le cœur du problème?

Les trois applications de livraison ont soutenu qu’une augmentation du salaire nuirait finalement au consommateur final, qui subirait des augmentations de prix. Ils ont également soutenu que cela nuirait aux livreurs en obligeant les entreprises à suivre le temps passé sur les applications sans faire de livraison. Mais cette argumentation a-t-elle du poids?

Relay, une plus petite plate-forme new-yorkaise qui opère comme un service de coursiers pour les restaurants, poursuit également la ville. Elle a donc également reçu une injonction. Relay paie ses coursiers plus de $30 de l’heure en moyenne. Pour Adam Cohen, l’avocat de l’entreprise, la décision de jeudi « protège ces coursiers et permet à Relay, une start-up locale de NYC, de continuer à trouver des opportunités pour encore plus de travailleurs de livraison de bénéficier de revenus élevés ». Reste à savoir si ce modèle peut être appliqué à plus grande échelle.

Que va-t-il se passer maintenant? Uber, DoorDash et Grubhub n’ont pas précisé quelle méthode de paiement ils pourraient suivre, mais il est possible qu’ils se concentrent sur l’option $0.50 par minute active. En Californie, où la Proposition 22 est la loi, les entreprises garantissent de payer au moins 120% du salaire minimum local pour les miles actifs. Si le salaire minimum est de $14 de l’heure, une livraison qui dure 15 minutes d’une porte à l’autre rapporterait $4.20 au travailleur. Quel sera l’impact réel de cette mesure sur le quotidien des livreurs à New York?

Source : Techcrunch

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