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Credits image : Austin Distel / Unsplash

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Y Combinator peut-il s’adapter à sa croissance ?

Y Combinator est-il en train de changer sous les rênes de son PDG, Garry Tan ? L’entrepreneur converti en investisseur a récemment attiré l’attention des médias par des commentaires acérés sur les réseaux sociaux. Mais en coulisses, sans faire de bruit, Tan s’évertue à changer la structure de ce programme d’accélération réputé depuis qu’il en a pris les rennes en janvier dernier. La fin du fonds de continuité à un stade avancé de Y Combinator et le licenciement d’une petite équipe d’admissions en été en sont les preuves les plus flagrantes. Mais alors, qu’est-ce qui va changer concrètement?

Désormais, Tan compte sur de nouveaux lieutenants pour l’aider à piloter cette organisation tentaculaire. Parmi eux, Luther Lowe, un ancien de Yelp basé à Washington DC. Il a rejoint Y Combinator dans un rôle similaire à celui qu’il occupait chez Yelp. Le programme prévoit également l’arrivée de trois autres recrues, toutes issues de Y Combinator : Tyler Bosmeny, Nate Smith et Pete Koomen. Ces changements de personnel ont-ils un impact sur la structure en cours d’évolution de Y Combinator?

« Garry Tan redéfinit le leadership en réorganisant l’équipe de direction de Y Combinator. »

Pour comprendre ce que signifient ces rôles et à quoi ressemble Y Combinator aujourd’hui en termes de structure en évolution, nous avons discuté avec Koomen plus tôt cette semaine. Koomen, qui a cofondé la plateforme d’optimisation Optimizely (qui faisait partie de l’incubateur de Y Combinator en 2010 et a été vendue en 2020), est lui-même devenu un partenaire de groupe permanent après son propre passage en tant que président visiteur de groupe. Mais quelle est la véritable influence de ces changements de structure sur l’accélérateur en général ?

Tout en interviewant des fondateurs, Tan a pu éprouver ces nouvelles dynamiques en action. Le processus d’interview a été évoqué : « Dans le dernier lot, le lot de l’été 2023, nous avons eu plus de 24 000 candidatures et sur ces 24 000, nous avons fini par financer environ 230 entreprises, soit un taux d’acceptation inférieur à 1%, ce qui est le plus faible que nous ayons jamais eu à YC. Donc, c’est un programme extrêmement compétitif. Les partenaires de groupe passent beaucoup de temps à lire les candidatures. » Ainsi, il apparait que les mouvements effectués par Tan ont eu un impact concret sur le processus de sélection de Y Combinator. Mais qu’en est-il des entreprises qui passent par le programme?

Il semble que ces modifications structurelles aient également un impact sur la nature des entreprises elles-mêmes. Tan révèle : « En fait, nous avons vu le contraire. Bien sûr, YC finance régulièrement des entreprises qui ont déjà levé des fonds. Mais dans le dernier lot, un pourcentage important – plus de 50%, je crois – était préalable à la création de revenus. » Est-ce donc ce à quoi nous devons nous attendre pour l’avenir de Y Combinator ?

En conclusion, il semble que les changements introduits par Tan au sein de Y Combinator ont secoué l’accélérateur mais ont également permis d’ajuster son orientation stratégique. Grâce à ces mouvements, YC semble s’adapter pour continuer à être un acteur de premier plan dans le domaine du démarrage. Les craintes de voir YC devenir trop grand et trop dispersé semblent s’atténuer à la lumière de ces transformations. Mais ne devient-il pas trop sélectif ?

Source : Techcrunch

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