« Un chef en partance, c’est un peu comme une clé USB débranchée. C’est inattendu, ça fait bugger le système, et vous passez les prochaines heures à espérer que votre dernier sauvegarde soit à jour. » C’est avec cette citation enjouée que je commence mon article d’aujourd’hui. Notre protagoniste du jour est John Riccitiello, le président et directeur général de la célèbre société « Unity game developer », qui a décidé de prendre ses clics et ses clacs. Faisant ainsi place à son successeur intérimaire, James Whitehurst, l’ancien conseiller senior et président d’IBM. Un changement de commandement en pleine tempête, voilà qui promet du spectacle.
Il y a à peine un mois, obligée de plier aux revendications de ses développeurs, Unity a dû faire un pas en arrière et faire quelques concessions significatives concernant son modèle de tarification. En effet, la société avait initialement prévu de faire payer les développeurs pour chaque installation de jeu, une décision qui n’a pas vraiment suscité l’enthousiasme.
« Les concessions faites par UNITY sur son modèle de tarification ont été marquées par des licenciements massifs et le départ surprenant de son PDG. »
Vous entendez ça ? Non, ce n’est pas le son de la joie, mais celui des porte-parolios qui claquent suite à une vague de licenciements massifs. De plus, en 2023, la société a décidé d’alléger trois fois son effectif dans le but de réduire les coûts. Dure réalité ou pratique peu éthique ? Je vous laisse en juger.
Cependant, malgré les turbulences, Unity s’est montrée optimiste, prédisant un chiffre d’affaires pour le troisième trimestre entre 540 et 550 millions de dollars, soit une augmentation de 67 à 70% par rapport à l’année précédente. Il semblerait que le brouillard commence à se dissiper.
Enfin, chers lecteurs, pour terminer cet article tumultueux, je vous laisse avec ce jeu de mots : S’il est vrai que Unity a connu des jours meilleurs, rappelez-vous du sage dicton : Après la pluie, le bon temps. Ou serait-ce… le cloud gaming ?
Source : Engadget
